- Note
- 0.0 / 5 (0 note)
- Date
- Catégorie
- Après-match
- Lectures
- Lu 2.116 fois
- Auteur(s)
- Par zottel
- Commentaires
- 1 comm.
Les confrontations entre Sedan et Strasbourg sont de beaux matchs mais le Racing ne les gagne jamais. Ce soir encore, aucun écart notable avec cette loi naturelle.
Le Racing a été globalement dominé ce soir. Mokaké, l'un des deux attaquants d'élite de Sedan (quand c'est pas Allart, c'est lui) a mis au supplice la défense strasbourgeoise durant la première mi-temps : d'abord en obtenant un pénalty à la 10' (transformé par Henaini), puis tout seul à la 21'. On est déjà à 2-0. Il n'est pas loin d'en rajouter à la 41', le Henaini, mais Cassard bouge encore.
Farez Brahmia, nouveau titulaire sur l'aile droite, ne passe que 34' sur le terrain, il est remplacé par la recrue Basile De Carvalho. Un moment pénible sans doute, la prestation de Brahmia souffre de la comparaison avec celle de Quentin Othon, de deux ans son aîné, définitivement installé à gauche. Sans compter qu'il devient incontournable sur coup de pied arrêté : à la 31', il tire, Sikimic puis Fauvergue passent par là, ça fait 2-1 juste avant la pause.
Encore une mi-temps : il faut s'extraire les métacarpes de l'oignon. Tel un dieu, Fauvergue remet ça à la 50', portant son compteur de buts a deux chiffres comme il le souhaitait en rougissant en début de saison. Et cela, sans compter qu'il est beau et sent bon le sable chaud... on voit mal ce qu'on pourrait rêver de mieux à la pointe du Racing l'an prochain. La passe ? Elle est de... qui ça ? mais, oui, De Carvalho. L'homme de Pascal Janin, la recrue douteuse de dernière minute. Bref, on est à 2-2 et l'équipe est toujours aussi étonnamment prolifique en attaque.
A ce moment précis, Allart, encore assis sur le banc de touche, plante une aiguille dans une poupée vaudou en forme de cigogne. Sedan reprend l'avantage par Oliveira ; 3-2, ce n'est pas qu'on rechigne à faire un article uniquement à la gloire de Fauvergue, mais il faut signaler que les défenseurs n'étaient pas à la fête ce soir. Karaboué (57') manque d'enfoncer le clou.
Le Racing est dominé mais n'abdique pas ; De Carvalho (62') tente même sa chance tout seul comme un grand. Quelques frissons passent, le match est enlevé. Soudain, sur une passe de De Carvalho, Emil Gargorov arrache le nul à la dernière minute ; 3-3. Quelque part en Bulgarie, madame Gargorov-mère, occupée à préparer le ragoût de hérisson comme l'aimait son petit garçon, venait d'adresser ses pensées au saint patron des éclopés, Séraphin de Série (dit le Valétudinaire), dont l'icône ne la quitte jamais.
Match nul donc à Sedan, avec du caractère et un peu de surnaturel.
Farez Brahmia, nouveau titulaire sur l'aile droite, ne passe que 34' sur le terrain, il est remplacé par la recrue Basile De Carvalho. Un moment pénible sans doute, la prestation de Brahmia souffre de la comparaison avec celle de Quentin Othon, de deux ans son aîné, définitivement installé à gauche. Sans compter qu'il devient incontournable sur coup de pied arrêté : à la 31', il tire, Sikimic puis Fauvergue passent par là, ça fait 2-1 juste avant la pause.
Encore une mi-temps : il faut s'extraire les métacarpes de l'oignon. Tel un dieu, Fauvergue remet ça à la 50', portant son compteur de buts a deux chiffres comme il le souhaitait en rougissant en début de saison. Et cela, sans compter qu'il est beau et sent bon le sable chaud... on voit mal ce qu'on pourrait rêver de mieux à la pointe du Racing l'an prochain. La passe ? Elle est de... qui ça ? mais, oui, De Carvalho. L'homme de Pascal Janin, la recrue douteuse de dernière minute. Bref, on est à 2-2 et l'équipe est toujours aussi étonnamment prolifique en attaque.
A ce moment précis, Allart, encore assis sur le banc de touche, plante une aiguille dans une poupée vaudou en forme de cigogne. Sedan reprend l'avantage par Oliveira ; 3-2, ce n'est pas qu'on rechigne à faire un article uniquement à la gloire de Fauvergue, mais il faut signaler que les défenseurs n'étaient pas à la fête ce soir. Karaboué (57') manque d'enfoncer le clou.
Le Racing est dominé mais n'abdique pas ; De Carvalho (62') tente même sa chance tout seul comme un grand. Quelques frissons passent, le match est enlevé. Soudain, sur une passe de De Carvalho, Emil Gargorov arrache le nul à la dernière minute ; 3-3. Quelque part en Bulgarie, madame Gargorov-mère, occupée à préparer le ragoût de hérisson comme l'aimait son petit garçon, venait d'adresser ses pensées au saint patron des éclopés, Séraphin de Série (dit le Valétudinaire), dont l'icône ne la quitte jamais.
Match nul donc à Sedan, avec du caractère et un peu de surnaturel.
