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- Après-match
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- Par conan
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Tout à l'heure à la Meinau, les « bleuets » ont arraché leur qualification en demi-finale de Coupe Gambardella aux tirs au but, au cours d'une rencontre au scénario haletant.
Il y a encore un monde qui sépare les jeunes de moins de 19 ans du groupe pro du Racing. Le rythme de jeu est bien inférieur, le jeu est extrêmement brouillon et teinté d'une naïveté parfois touchante. Et pourtant, la magie du football a fait que cette après midi restera longtemps gravée dans la mémoire de tous ceux qui étaient présents à la Meinau et qui ont assisté à un dénouement palpitant.
Le stade avait ouvert ses portes pour l'occasion et l'entrée était gratuite, ce qui a permit à environs un millier de personnes de suivre ce ¼ de finale opposant les jeunes strasbourgeois à leurs homologues messins. Une ambiance bon enfant accompagne donc cette rencontre jouée par un bel après-midi ensoleillé.
D'entrée les jeunes du Racing prennent la rencontre à bras le corps, se créant quelques situations très chaudes dans la surface de réparation messine. Le trio offensif Mathlouthi-Gasmi-Zerbini fait étalage d'une certaine classe. Romain Gasmi met d'ailleurs rapidement le gardien messin au supplice sur un joli coup franc. La première demi-heure est entièrement bleue et les messins n'ont à opposer qu'un jeu très rugueux et engagé, qui leur vaut deux cartons jaunes. Il est d'ailleurs assez spectaculaire de comparer les gabarits athlétiques des joueurs lorrains aux frêles et remuants alsaciens...
Mais au fil des minutes, le sang froid et le sérieux des Messins parviennent à contrecarrer l'enthousiasme strasbourgeois. La partie s'équilibre et Zeman Duki, le gardien du Racing, est mis à contribution sur deux situations un peu chaudes. La mi-temps est sifflée sur le score de 0-0, à ce moment là de la partie, bien malin de dire qui va l'emporter.
En deuxième mi-temps, la furia strasbourgeoise est complètement éteinte, et ce sont les Messins qui prennent franchement la direction des opérations. L'attaque du Racing cafouille à l'image d'un Gasmi talentueux mais bien trop individualiste. Fort logiquement, le FC Metz ouvre le score à 25 minutes de la fin de la partie sur un tir surpuissant rebondissant sur la transversale de Duki et repris comme à la parade par N'Diaye absolument seul.
A 0-1, il n'y a plus de questions à se poser, et les attaquants strasbourgeois lancent leurs dernières forces dans la bataille, avec beaucoup de coeur, mais également de manière très confuse. Tommy De Jong, d'une belle frappe, fait néanmoins briller une nouvelle fois le gardien messin. Des Messins réduits à dix suite à une expulsion consécutive à une grosse faute de Siebert en position de dernier défenseur. Strasbourg domine mais est d'une maladresse extrême devant les buts, à l'image de Ali-Azouz Mathlouthi qui s'emmêle lamentablement les pinceaux alors qu'il était absolument seul face au gardien messin. Les Bleus se battent pourtant jusqu'au bout proposant une tactique étonnante : le défenseur Anthony Weber monte aux avant-postes tandis que le petit attaquant blond Thomas Zerbini (très courageux et à son avantage) termine le match au poste de libero ! Metz évolue alors en contre et aurait pu sceller définitivement le destin de la rencontre s'ils avaient fait preuve de plus d'altruisme devant le but de Duki.
Il ne reste qu'une poignée de secondes au cours de très longs arrêts de jeu, et les Messins pensent avoir obtenu leur qualification lorsque, surgi de nulle part, le jeune espoir nigérian Simon Zenke arrache le droit de disputer la séance de tirs aux buts, faisant par la même occasion gronder de plaisir les spectateurs massés en tribune nord.
Les tirs aux buts sont absolument homériques. Metz croit encore toucher du doigt sa qualification, possédant à un moment donné de la séance deux tirs aux buts d'avance ! C'est là que commence le festival Zeman Duki, le petit gardien strasbourgeois, qui remet les deux équipes à égalité, stoppant deux tirs messins, dont le cinquième décisif puisqu'il aurait qualifié les Lorrains. Ce même Duki qualifie définitivement Strasbourg en arrêtant la 7e tentative des joueurs au maillot grenat.
Le public enthousiaste face à cet invraisemblable retournement de situation, n'en a pas fini d'applaudir les jeunes héros. Le chemin jusqu'au professionnalisme sera encore long pour eux et cette victoire fut plus que laborieuse. Mais ils ont eu l'immense mérite d'y croire et se battre jusqu'au bout pour arracher ce résultat. Cela a suffit au bonheur de ce public de la Meinau tant sevré de victoires et qui a visiblement apprécié ce vent de fraîcheur. L'aventure se poursuivra le 7 mai prochain à Melun, en région parisienne. Bravo encore à ces jeunes qui nous ont fait tant plaisir et qui ont pour nom Duki, Tritz, Fanchone, Weber, Assami, Othon, Bergueira, De Jong, Zerbini, Mathlouthi, Gasmi, Zenke, Nkambule et Grimm.
Le stade avait ouvert ses portes pour l'occasion et l'entrée était gratuite, ce qui a permit à environs un millier de personnes de suivre ce ¼ de finale opposant les jeunes strasbourgeois à leurs homologues messins. Une ambiance bon enfant accompagne donc cette rencontre jouée par un bel après-midi ensoleillé.
D'entrée les jeunes du Racing prennent la rencontre à bras le corps, se créant quelques situations très chaudes dans la surface de réparation messine. Le trio offensif Mathlouthi-Gasmi-Zerbini fait étalage d'une certaine classe. Romain Gasmi met d'ailleurs rapidement le gardien messin au supplice sur un joli coup franc. La première demi-heure est entièrement bleue et les messins n'ont à opposer qu'un jeu très rugueux et engagé, qui leur vaut deux cartons jaunes. Il est d'ailleurs assez spectaculaire de comparer les gabarits athlétiques des joueurs lorrains aux frêles et remuants alsaciens...
Mais au fil des minutes, le sang froid et le sérieux des Messins parviennent à contrecarrer l'enthousiasme strasbourgeois. La partie s'équilibre et Zeman Duki, le gardien du Racing, est mis à contribution sur deux situations un peu chaudes. La mi-temps est sifflée sur le score de 0-0, à ce moment là de la partie, bien malin de dire qui va l'emporter.
En deuxième mi-temps, la furia strasbourgeoise est complètement éteinte, et ce sont les Messins qui prennent franchement la direction des opérations. L'attaque du Racing cafouille à l'image d'un Gasmi talentueux mais bien trop individualiste. Fort logiquement, le FC Metz ouvre le score à 25 minutes de la fin de la partie sur un tir surpuissant rebondissant sur la transversale de Duki et repris comme à la parade par N'Diaye absolument seul.
A 0-1, il n'y a plus de questions à se poser, et les attaquants strasbourgeois lancent leurs dernières forces dans la bataille, avec beaucoup de coeur, mais également de manière très confuse. Tommy De Jong, d'une belle frappe, fait néanmoins briller une nouvelle fois le gardien messin. Des Messins réduits à dix suite à une expulsion consécutive à une grosse faute de Siebert en position de dernier défenseur. Strasbourg domine mais est d'une maladresse extrême devant les buts, à l'image de Ali-Azouz Mathlouthi qui s'emmêle lamentablement les pinceaux alors qu'il était absolument seul face au gardien messin. Les Bleus se battent pourtant jusqu'au bout proposant une tactique étonnante : le défenseur Anthony Weber monte aux avant-postes tandis que le petit attaquant blond Thomas Zerbini (très courageux et à son avantage) termine le match au poste de libero ! Metz évolue alors en contre et aurait pu sceller définitivement le destin de la rencontre s'ils avaient fait preuve de plus d'altruisme devant le but de Duki.
Il ne reste qu'une poignée de secondes au cours de très longs arrêts de jeu, et les Messins pensent avoir obtenu leur qualification lorsque, surgi de nulle part, le jeune espoir nigérian Simon Zenke arrache le droit de disputer la séance de tirs aux buts, faisant par la même occasion gronder de plaisir les spectateurs massés en tribune nord.
Les tirs aux buts sont absolument homériques. Metz croit encore toucher du doigt sa qualification, possédant à un moment donné de la séance deux tirs aux buts d'avance ! C'est là que commence le festival Zeman Duki, le petit gardien strasbourgeois, qui remet les deux équipes à égalité, stoppant deux tirs messins, dont le cinquième décisif puisqu'il aurait qualifié les Lorrains. Ce même Duki qualifie définitivement Strasbourg en arrêtant la 7e tentative des joueurs au maillot grenat.
Le public enthousiaste face à cet invraisemblable retournement de situation, n'en a pas fini d'applaudir les jeunes héros. Le chemin jusqu'au professionnalisme sera encore long pour eux et cette victoire fut plus que laborieuse. Mais ils ont eu l'immense mérite d'y croire et se battre jusqu'au bout pour arracher ce résultat. Cela a suffit au bonheur de ce public de la Meinau tant sevré de victoires et qui a visiblement apprécié ce vent de fraîcheur. L'aventure se poursuivra le 7 mai prochain à Melun, en région parisienne. Bravo encore à ces jeunes qui nous ont fait tant plaisir et qui ont pour nom Duki, Tritz, Fanchone, Weber, Assami, Othon, Bergueira, De Jong, Zerbini, Mathlouthi, Gasmi, Zenke, Nkambule et Grimm.
