RCS - LBC, ce qu'ils en disent

Pour ce match face au Racing, revanche de la défaite concédée en Coupe de la Ligue, l'entraîneur berrichon doit faire face à un milieu de terrain décimé : «Il n'y avait plus de "6" dans le magasin pour ce match là».
C'est ainsi Teddy Bertin, l'ancien capitaine du Racing, qui se colle à un poste qui n'est plus vraiment le sien depuis ses vertes années du côté du Havre.
-«Le coach (...) met son vétéran-capitaine, Teddy Bertin, au poste de milieu de terrain. Bertin retrouve donc la Meinau avec cette fonction de milieu de terrain».
-«Il a essayé d'apporter son expérience au milieu (plus une volée contrée et un tir). Mais il faut reconnaître qu'il a manqué derrière, notamment sur le premier but».
-«Le repositionnement de Bertin devait permettre de muscler le milieu castelroussin : il y a un triangle médian Bertin-Ferreira-Mauricio particulièrement expérimenté. Dans ce contexte précis, dans ce stade ci, c'était a priori un bon plan refuge».
-«Le 4x1x4x1 castelroussin veut interdire la largeur aux Strasbourgeois ; c'est donc en profondeur que les Alsaciens vont vite lézarder la défense berrichonne, tellement naïve sur le coup».

Le plan avait lui aussi une faille : la qualité de jeux proposée par les joueurs Strasbourgeois :
-«Châteauroux débordé par Strasbourg».
-«C'est Strasbourg qui a le jus et le désir de conquête».
-«Strasbourg maintient sa pression».
-«Ca brûle dans la surface castelroussine».

Et qui dit mauvais plan, dit cruelle soirée :
-«Saumâtre scénario».
-«La Berri se fait hara-kiri».
-«Rien ne s'est passé comme prévu».
-«La Berri en panne d'idées (...), en panne sèche».
-«Premières relances hara-kiri».
-«Placements défensifs hasardeux».
-«Châteauroux dans l'incapacité totale de mettre l'équipe dans le bon tempo».
-«Jamais la bonne passe au bon moment, au bon endroit».
-«Désarroi actuel».
-«En souffrance».
-«Emprunté au milieu, mal placé derrière, Châteauroux ne s'en sort pas».
-«Devant c'est injouable pour Mulenga».
-«On ne sent pas vraiment le vent d'une révolte chez nos Berrichons. Même pas une petite bise».
-«Cette Berri, sans vie, a commis bien trop d'erreurs individuelles pour espérer sortir indemne de la Meinau. Elle a donc perdu. Hélas logiquement».
-«Peut-être un peu tendre pour affronter cette énorme cylindrée de l'Est».
-«Si la Berri s'inclina c'est parce qu'elle joua curieusement sans ressort, en commettant des erreurs excessives et même suicidaires, et enfin sans l'ambition que souhaitait son entraîneur».

Reste un joueur qui sort du lot, il est évidemment Strasbourgeois :
-«La Berri cherche illico à jouer haut, ce qui laisse immédiatement un espace inhabituel à Tum, lequel s'y engouffre et frappe joliment. Personne ne prendra en considération cet avertissement. La facture va suivre».
-«Exploitant un bon décalage plein axe et d'une erreur de Ateba, Tum s'en va aisément battre Fernandez (9e, 1-0)».
-«C'est encore Tum qui exploite une nouvelle faille dans l'axe de la défense castelroussine».

Et puisqu'il était dit que tout irait mal ce soir là : «Vincent Fernandez va précipiter la perte des siens en commettant une monumentale bourde».

Une nouvelle fois, la Berrichonne fait preuve d'une naïveté qui pourrait rapidement lui faire perdre pied dans la course au trio de tête de la Ligue 2 : «Comme en coupe face à ces mêmes Alsaciens, la Berri a offert les martinets». Au Racing d'en profiter pour, lui, s'y accrocher jusqu'au bout !

Les citations de cet article sont tirées du site officiel de la Berrichonne.