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- Côté tribunes
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- Par conan
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Châteauroux, la plupart de ceux qui ont effectué le déplacement pensait que ce n'était pas très loin de Strasbourg. Pourtant, mine de rien, c'est 10 heures de nationales et d'interminables lignes droites. Destination un gentil petit match typique de
Il est à souligner l'accueil agréable de la sécurité, chose appréciable dans le contexte sécuritaire exacerbé qui entoure trop souvent les matchs de football. Finalement, la sécurité peut déjà commencer par un sourire, ce qui serait à méditer dans beaucoup (trop) de stades. Aucun problème impliquant la soixantaine de Strasbourgeois présents (un bus UB90 et quelques indépendants et locaux) n'est à déplorer au cours de la rencontre en tout cas...
Le stade Gaston Petit n'est certes pas un stade grandiose de Ligue 1, mais c'est un petit stade sympathique avec quatre véritables tribunes assises couvertes, en béton, offrant un potentiel de résonance assez intéressant. Ce n'est pas tous les stades de Ligue 2 qui peuvent se targuer d'un tel confort, loin de là... Il est cependant regrettable que la visibilité du parcage soit gâchée par les grillages et les filets, ce qui fait que la rencontre est très difficile à suivre pour les supporters visiteurs.
Le problème est que si les tribunes sont plutôt bien garnies en cette fin d'après midi ensoleillée, l'ambiance y est quasi inexistante. Seul un petit groupe situé de l'autre coté de la tribune visiteuse tente vainement de faire monter la mayonnaise. Ils effectuent même un tifo (voile bleu et rouge malheureusement indescriptible faute de l'avoir vu). A noter que le nom de Jean-Pierre Papin, décrit comme une légende du football français par le speaker, est chaleureusement applaudi par le public local. C'est quand même pas banal de voir un entraîneur du Racing se faire acclamer à l'extérieur !
A l'entrée des joueurs, les UB90 tentent d'allumer une petite chlorate (sorte de simulation d'incendie) qui a un rendu mitigé, car si la flamme est impressionnante, le nuage de fumée n'est pas tellement spectaculaire en diurne. Le soutien vocal est bon d'autant que le Racing joue bien, voire très bien, et à l'ouverture du score, c'est la ruée sur le grillage !
On sent vraiment le Racing dans un bon jour, vaillant et appliqué, le Racing comme on l'aime quoi. Malheureusement, un coup du sort va s'abattre sur l'équipe et Pascal Camadini est expulsé. La prétendue faute a lieu juste au pied de la tribune strasbourgeoise et ce carton rouge est ressenti comme une véritable injustice par ceux qui l'ont vu. Les supporters alsaciens font vertement savoir leur sentiment en se ruant une deuxième fois sur le grillage et tançant vertement le trio arbitral, en particulier le juge de touche qui a réclamé l'expulsion du milieu corse. Ledit juge de touche se ferra copieusement insulter tout au long de la seconde période à chaque fois qu'il s'approchera du parcage. Il en entendra des vertes et des pas mûres, et tout le Kamasoutra y passera avec sa femme dans le rôle du personnage central...
En deuxième mi-temps, les désormais chants et banderoles traditionnels contre la répression et pour les matchs le samedi sont de sortie. Le Racing joue admirablement à 10 mais se fait surprendre sur corner. A ce moment là, on entend le public amorphe de Gaston Petit se réveiller et pousser son équipe qui tente d'arracher la victoire. Hervé Tum rate deux balles de buts. La partie est intéressante et stressante et c'est sans doute pour cela que les fans strasbourgeois, pris dans la partie, cessent quasiment de chanter lors des dernières minutes malgré un soutien vocal de bonne facture durant la rencontre...
Finalement le match se termine par un nul. Le Racing aurait mérité de l'emporter. Les joueurs, visiblement déçus, viennent saluer le mini kop strasbourgeois. Ils sont applaudis et encouragés à poursuivre dans cette voie. Eugène Ekobo vient offrir son maillot. C'est dans un sentiment mitigé de grosse déception et d'espoir quant à la manière que les fans strasbourgeois quittent la tribune, salués par la sécurité décidément très sympathique. Le long chemin du retour est pris sous le soleil couchant...
Le stade Gaston Petit n'est certes pas un stade grandiose de Ligue 1, mais c'est un petit stade sympathique avec quatre véritables tribunes assises couvertes, en béton, offrant un potentiel de résonance assez intéressant. Ce n'est pas tous les stades de Ligue 2 qui peuvent se targuer d'un tel confort, loin de là... Il est cependant regrettable que la visibilité du parcage soit gâchée par les grillages et les filets, ce qui fait que la rencontre est très difficile à suivre pour les supporters visiteurs.
Le problème est que si les tribunes sont plutôt bien garnies en cette fin d'après midi ensoleillée, l'ambiance y est quasi inexistante. Seul un petit groupe situé de l'autre coté de la tribune visiteuse tente vainement de faire monter la mayonnaise. Ils effectuent même un tifo (voile bleu et rouge malheureusement indescriptible faute de l'avoir vu). A noter que le nom de Jean-Pierre Papin, décrit comme une légende du football français par le speaker, est chaleureusement applaudi par le public local. C'est quand même pas banal de voir un entraîneur du Racing se faire acclamer à l'extérieur !
A l'entrée des joueurs, les UB90 tentent d'allumer une petite chlorate (sorte de simulation d'incendie) qui a un rendu mitigé, car si la flamme est impressionnante, le nuage de fumée n'est pas tellement spectaculaire en diurne. Le soutien vocal est bon d'autant que le Racing joue bien, voire très bien, et à l'ouverture du score, c'est la ruée sur le grillage !
On sent vraiment le Racing dans un bon jour, vaillant et appliqué, le Racing comme on l'aime quoi. Malheureusement, un coup du sort va s'abattre sur l'équipe et Pascal Camadini est expulsé. La prétendue faute a lieu juste au pied de la tribune strasbourgeoise et ce carton rouge est ressenti comme une véritable injustice par ceux qui l'ont vu. Les supporters alsaciens font vertement savoir leur sentiment en se ruant une deuxième fois sur le grillage et tançant vertement le trio arbitral, en particulier le juge de touche qui a réclamé l'expulsion du milieu corse. Ledit juge de touche se ferra copieusement insulter tout au long de la seconde période à chaque fois qu'il s'approchera du parcage. Il en entendra des vertes et des pas mûres, et tout le Kamasoutra y passera avec sa femme dans le rôle du personnage central...
En deuxième mi-temps, les désormais chants et banderoles traditionnels contre la répression et pour les matchs le samedi sont de sortie. Le Racing joue admirablement à 10 mais se fait surprendre sur corner. A ce moment là, on entend le public amorphe de Gaston Petit se réveiller et pousser son équipe qui tente d'arracher la victoire. Hervé Tum rate deux balles de buts. La partie est intéressante et stressante et c'est sans doute pour cela que les fans strasbourgeois, pris dans la partie, cessent quasiment de chanter lors des dernières minutes malgré un soutien vocal de bonne facture durant la rencontre...
Finalement le match se termine par un nul. Le Racing aurait mérité de l'emporter. Les joueurs, visiblement déçus, viennent saluer le mini kop strasbourgeois. Ils sont applaudis et encouragés à poursuivre dans cette voie. Eugène Ekobo vient offrir son maillot. C'est dans un sentiment mitigé de grosse déception et d'espoir quant à la manière que les fans strasbourgeois quittent la tribune, salués par la sécurité décidément très sympathique. Le long chemin du retour est pris sous le soleil couchant...
