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- Après-match
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- Par athor
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Encore une fois timide dans le jeu, le Racing a cette fois-ci craqué défensivement, enregistrant sa première défaite depuis le mois d'août.
Désormais bien installé sur le podium de National, avec la surprise Belfort dans le viseur, le Racing engrange les résultats depuis maintenant quelques mois, sans toutefois réellement convaincre offensivement. A l'occasion de ce match en retard de la 13ème journée, le RCS avait à la fois l'occasion de s'installer sur le fauteuil de leader et de creuser le trou sur Luçon, son adversaire du soir, considéré comme un outsider sérieux.
Au micro de Ma Chaîne Sport, Jacky Duguépéroux annonce son intention de « pratiquer le même football à l'extérieur qu'à domicile. » Des paroles suivies d'effets, puisque le 11 aligné est le même que la semaine dernière:
En face, Frédéric Reculeau a dû s'adapter en raison de l'absence de certains de ses titulaires. L'entraîneur, réputé pour être un adepte du jeu offensif (d'où le sobriquet de Pep Granola au sein de son vestiaire), a ainsi proposé un 3-5-2, avec la volonté déclarée de s'imposer techniquement au milieu de terrain, notamment avec la vedette locale Charly Charrier dans un rôle de regista à l'italienne, en meneur de jeu devant la défense.
Disons le tout de suite, le match a un mal fou à décoller, d'autant que les deux équipes peinent à poser le ballon sur une pelouse délicate, avec pas mal de faux rebonds. La seule action notable du premier quart d'heure est cette frappe d'Achahbar, qu'Oukidja détourne en corner avec son entrejambe. S'il ne se crée pas d'occasions franches, le Racing s'installe dans la moitié adverse avec un bloc haut, contraignant Luçon a des sorties de balles compliquées et souvent ratées. Les locaux sont ainsi acculés et ne parviennent pas à développer le jeu encore salué durant l'avant match par Jacky Duguépéroux comme étant le plus agréable du championnat.
Le match est en fait uniquement rythmé par les pertes de balle et les fautes, dont l'une à la demi heure de jeu sur Ladislas Douniama, qui offre un coup franc à Liénard aux 20 mètres, frappé dans le mur. Une action qui n'aurait pas sa place d'habitude dans un compte rendu, mais il faut bien signaler deux-trois choses...
Dans les arrêts de jeu de la première période, Massiré Kanté concède un coup franc, que Ruault n'est pas loin de convertir. La pause est sifflée sur ce score de 0-0, logique au regard de la pauvreté des offensives des deux côtés. Les téléspectateurs neutres de Ma Chaîne Sport ont depuis longtemps zappé sur le Téléthon, histoire de voir un peu plus d'action.
La seconde période débute avec un petit sursaut des Strasbourgeois, qui tentent de pousser mais qui manquent encore de tranchant offensivement, se heurtant à la défense vendéenne. A l'heure de jeu, Frédéric Reculeau décide de changer ses plans en faisant entrer deux joueurs offensifs, Gbohou et Baldé. En réponse, Jacky Duguépéroux densifie un peu plus son milieu de terrain, avec l'entrée de Jérémy Grimm à la place de Dimitri Liénard. Dès lors, la tendance s'inverse, et la charnière Saad-Seka se retrouve un peu plus sollicitée.
70ème minute de jeu, le fameux tournant du match, quand Ruault lance Abdoulaye Baldé dans la profondeur, dont la course est coupée illicitement par Abdallah N'Dour. Le penalty, difficilement contestable, est transformé par Charly Charrier. La série d'invincibilité d'Alexandre Oukidja n'aura donc duré "que" 738 minutes. Cette ouverture du score a au moins le mérite de secouer un peu le RCS, même s'il a encore du mal à concrétiser sa possession du ballon. Jérémy Blayac est tout de même tout proche de l'égalisation. D'abord sur un corner du décevant Oumar Pouye, sa tête est repoussée par un joli réflexe d'Anthony Martin, puis sur une volée parfaitement exécutée mais qui fracasse la barre transversale.
Faute d'avoir su se montrant consistant dans le domaine offensif, avec un nombre d'occasions finalement bien faible, le Racing s'incline après une série de 12 rencontres d'invincibilité. Évidemment, la place sur le podium n'est pas menacée dans l'immédiat, mais à l'heure d'aborder encore deux déplacements durant ce mois de décembre, il serait de bon ton d'observer enfin quelques progrès dans le jeu. Car si Jacky Duguépéroux affirme qu'avec la meilleure défense, la montée est souvent au bout, ne posséder que la 12ème attaque fait un peu tache, surtout avec les noms composant le secteur offensif de l'effectif.
Au micro de Ma Chaîne Sport, Jacky Duguépéroux annonce son intention de « pratiquer le même football à l'extérieur qu'à domicile. » Des paroles suivies d'effets, puisque le 11 aligné est le même que la semaine dernière:
En face, Frédéric Reculeau a dû s'adapter en raison de l'absence de certains de ses titulaires. L'entraîneur, réputé pour être un adepte du jeu offensif (d'où le sobriquet de Pep Granola au sein de son vestiaire), a ainsi proposé un 3-5-2, avec la volonté déclarée de s'imposer techniquement au milieu de terrain, notamment avec la vedette locale Charly Charrier dans un rôle de regista à l'italienne, en meneur de jeu devant la défense.
Disons le tout de suite, le match a un mal fou à décoller, d'autant que les deux équipes peinent à poser le ballon sur une pelouse délicate, avec pas mal de faux rebonds. La seule action notable du premier quart d'heure est cette frappe d'Achahbar, qu'Oukidja détourne en corner avec son entrejambe. S'il ne se crée pas d'occasions franches, le Racing s'installe dans la moitié adverse avec un bloc haut, contraignant Luçon a des sorties de balles compliquées et souvent ratées. Les locaux sont ainsi acculés et ne parviennent pas à développer le jeu encore salué durant l'avant match par Jacky Duguépéroux comme étant le plus agréable du championnat.
Le match est en fait uniquement rythmé par les pertes de balle et les fautes, dont l'une à la demi heure de jeu sur Ladislas Douniama, qui offre un coup franc à Liénard aux 20 mètres, frappé dans le mur. Une action qui n'aurait pas sa place d'habitude dans un compte rendu, mais il faut bien signaler deux-trois choses...
Dans les arrêts de jeu de la première période, Massiré Kanté concède un coup franc, que Ruault n'est pas loin de convertir. La pause est sifflée sur ce score de 0-0, logique au regard de la pauvreté des offensives des deux côtés. Les téléspectateurs neutres de Ma Chaîne Sport ont depuis longtemps zappé sur le Téléthon, histoire de voir un peu plus d'action.
La seconde période débute avec un petit sursaut des Strasbourgeois, qui tentent de pousser mais qui manquent encore de tranchant offensivement, se heurtant à la défense vendéenne. A l'heure de jeu, Frédéric Reculeau décide de changer ses plans en faisant entrer deux joueurs offensifs, Gbohou et Baldé. En réponse, Jacky Duguépéroux densifie un peu plus son milieu de terrain, avec l'entrée de Jérémy Grimm à la place de Dimitri Liénard. Dès lors, la tendance s'inverse, et la charnière Saad-Seka se retrouve un peu plus sollicitée.
70ème minute de jeu, le fameux tournant du match, quand Ruault lance Abdoulaye Baldé dans la profondeur, dont la course est coupée illicitement par Abdallah N'Dour. Le penalty, difficilement contestable, est transformé par Charly Charrier. La série d'invincibilité d'Alexandre Oukidja n'aura donc duré "que" 738 minutes. Cette ouverture du score a au moins le mérite de secouer un peu le RCS, même s'il a encore du mal à concrétiser sa possession du ballon. Jérémy Blayac est tout de même tout proche de l'égalisation. D'abord sur un corner du décevant Oumar Pouye, sa tête est repoussée par un joli réflexe d'Anthony Martin, puis sur une volée parfaitement exécutée mais qui fracasse la barre transversale.
Faute d'avoir su se montrant consistant dans le domaine offensif, avec un nombre d'occasions finalement bien faible, le Racing s'incline après une série de 12 rencontres d'invincibilité. Évidemment, la place sur le podium n'est pas menacée dans l'immédiat, mais à l'heure d'aborder encore deux déplacements durant ce mois de décembre, il serait de bon ton d'observer enfin quelques progrès dans le jeu. Car si Jacky Duguépéroux affirme qu'avec la meilleure défense, la montée est souvent au bout, ne posséder que la 12ème attaque fait un peu tache, surtout avec les noms composant le secteur offensif de l'effectif.
