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- Avant-match
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- Par athor
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Relancé par son succès étriqué face à Laval, le Racing a l'ambition d'enchaîner face à un gros morceau de L2, Le Havre, dès ce soir.
A la veille de la réception de Laval, les hommes de Thierry Laurey semblaient patiner sérieusement, avec deux défaites consécutives, dont un non-match à Ajaccio, « sans doute le plus mauvais de la saison » de l'aveu même de l'entraîneur. Face aux Tangos, si la manière était encore loin d'être fabuleuse, le succès sur le plus petit des scores a au moins eu le mérite de retarder une mini-crise, dans un environnement pas toujours à même d'accepter les soubresauts inhérents au statut d'un promu en L2. Pourtant, au moment d'aborder la dernière ligne droite du cycle aller, Strasbourg est tout à fait dans les clous dans son objectif de valider le maintien le plus rapidement possible, avec une place en milieu de tableau. Mais le public est (trop?) gourmand, et au delà des résultats plutôt corrects dans leur globalité, il attend de ses protégés un jeu un peu plus chatoyant que celui proposé depuis quelques semaines. Il est vrai que cette équipe a été capable d'afficher un visage parfois intéressant, notamment en déplacement, comme à Tours ou plus récemment à Brest.
Le déplacement de ce soir au Havre présente d'ailleurs quelques similitudes avec celui dans le Finistère. Face à l'un des favoris du championnat, candidat déclaré à la montée, le Racing sera dans le rôle de l'outsider, qui n'aura rien à perdre, puisqu'il repose sur un matelas plutôt confortable. C'est d'ailleurs en creux ce que déclarait Thierry Laurey à l'issue de l'ultime entraînement : « dans les gros matchs, on a toujours répondu présent. Ce sera à confirmer une fois encore contre Le Havre. Contre les gros, on est plus vigilant. J’ai constaté moins de relâchement dans ces affiches ». Toutefois, le technicien met avant tout en avant sa volonté de demeurer solide défensivement, dans la lignée du match de vendredi. Dans ce secteur de jeu, si Abdallah N'Dour est suspendu, et devrait logiquement être remplacé par le polyvalent Laurent Dos Santos, Felipe Saad fait son retour. Ainsi, quatre défenseurs centraux (Seka, Salmier, Saad et Mangane) figurent dans le groupe des 17 joueurs et laissent la porte ouverte aux interrogations. Dans un souci de continuité, la paire Seka-Salmier semble partir avec une longueur d'avance.
Au milieu de terrain et en attaque, l'enchaînement des rencontres devrait pousser à une certaine rotation, mais les possibilités sont finalement assez limités. On peut néanmoins penser que Vincent Gragnic, avec ses 90 minutes dans les jambes, ait besoin de souffler et ne débutera peut-être pas dans le onze, laissant sa place à Mayoro N'Doye, dont le profil est plus adapté quand il s'agit de défendre. Devant, Khalid Boutaïb, victime d'une béquille, pourrait laisser sa place à Jérémy Blayac.
La composition possible :
L'adversaire du jour, le HAC connait une première moitié de saison relativement agité. Racheté la saison dernière par l'Américain Vincent Volpe, un industriel installé dans la ville depuis plus de 20 ans, le club doyen affiche son ambition de retrouver l'élite à court terme. Cette volonté était symbolisé par le recrutement du coach Bob Bradley, l'ancien sélectionneur des USA. Mais ce dernier a filé à l'anglaise, ou plutôt à la galloise, en rejoignant la Premier League et le club de Swansea au début du mois d'octobre, à la veille de la réception de Sochaux. C'est son adjoint, Oswald Tanchot, l'ancien entraîneur du Poiré-sur-Vie, qui a pris le relais. Ce changement n'a pas vraiment marqué de rupture, puisque les résultats sont toujours autant irréguliers. Capable d'enchaîner quatre victoires d'affilée, les Normands sont désormais dans le creux de la vague, avec une seule victoire sur les quatre derniers matchs. La dernière rencontre à Lens a laissé entrevoir quelques lacunes dans le jeu offensif, avec un nombre très réduit d'occasions, alors que l'effectif compte quelques solides CV en attaque, comme Ghislain Gimbert, Alexandre Bonnet ou encore Mathieu Duhamel, mais aussi quelques belles promesses. On citera évidemment le latéral gauche Ferland Mendy, 21 ans, déjà suivi par des clubs de L1, ou le milieu offensif Sébastien Salles-Lamonge, prêté par Rennes.
Ce soir, le HAC devrait démarrer dans un 3-5-2, dans la continuité des derniers matchs :
Le déplacement de ce soir au Havre présente d'ailleurs quelques similitudes avec celui dans le Finistère. Face à l'un des favoris du championnat, candidat déclaré à la montée, le Racing sera dans le rôle de l'outsider, qui n'aura rien à perdre, puisqu'il repose sur un matelas plutôt confortable. C'est d'ailleurs en creux ce que déclarait Thierry Laurey à l'issue de l'ultime entraînement : « dans les gros matchs, on a toujours répondu présent. Ce sera à confirmer une fois encore contre Le Havre. Contre les gros, on est plus vigilant. J’ai constaté moins de relâchement dans ces affiches ». Toutefois, le technicien met avant tout en avant sa volonté de demeurer solide défensivement, dans la lignée du match de vendredi. Dans ce secteur de jeu, si Abdallah N'Dour est suspendu, et devrait logiquement être remplacé par le polyvalent Laurent Dos Santos, Felipe Saad fait son retour. Ainsi, quatre défenseurs centraux (Seka, Salmier, Saad et Mangane) figurent dans le groupe des 17 joueurs et laissent la porte ouverte aux interrogations. Dans un souci de continuité, la paire Seka-Salmier semble partir avec une longueur d'avance.
Au milieu de terrain et en attaque, l'enchaînement des rencontres devrait pousser à une certaine rotation, mais les possibilités sont finalement assez limités. On peut néanmoins penser que Vincent Gragnic, avec ses 90 minutes dans les jambes, ait besoin de souffler et ne débutera peut-être pas dans le onze, laissant sa place à Mayoro N'Doye, dont le profil est plus adapté quand il s'agit de défendre. Devant, Khalid Boutaïb, victime d'une béquille, pourrait laisser sa place à Jérémy Blayac.
La composition possible :
L'adversaire du jour, le HAC connait une première moitié de saison relativement agité. Racheté la saison dernière par l'Américain Vincent Volpe, un industriel installé dans la ville depuis plus de 20 ans, le club doyen affiche son ambition de retrouver l'élite à court terme. Cette volonté était symbolisé par le recrutement du coach Bob Bradley, l'ancien sélectionneur des USA. Mais ce dernier a filé à l'anglaise, ou plutôt à la galloise, en rejoignant la Premier League et le club de Swansea au début du mois d'octobre, à la veille de la réception de Sochaux. C'est son adjoint, Oswald Tanchot, l'ancien entraîneur du Poiré-sur-Vie, qui a pris le relais. Ce changement n'a pas vraiment marqué de rupture, puisque les résultats sont toujours autant irréguliers. Capable d'enchaîner quatre victoires d'affilée, les Normands sont désormais dans le creux de la vague, avec une seule victoire sur les quatre derniers matchs. La dernière rencontre à Lens a laissé entrevoir quelques lacunes dans le jeu offensif, avec un nombre très réduit d'occasions, alors que l'effectif compte quelques solides CV en attaque, comme Ghislain Gimbert, Alexandre Bonnet ou encore Mathieu Duhamel, mais aussi quelques belles promesses. On citera évidemment le latéral gauche Ferland Mendy, 21 ans, déjà suivi par des clubs de L1, ou le milieu offensif Sébastien Salles-Lamonge, prêté par Rennes.
Ce soir, le HAC devrait démarrer dans un 3-5-2, dans la continuité des derniers matchs :
