Saison 2023/2024
Racing Club de Strasbourg

RCS - Reims, côté tribunes

Note
4.8 / 5 (4 notes)
Date
Catégorie
Côté tribunes
Lectures
Lu 3.381 fois
Auteur(s)
Par guigues
Commentaires
1 comm.
IMG_3244.JPG
© klaus

Champagne ! Sans calembour, les Bleus ont régalé leurs supporteurs à la Meinau pour ce match de gala post-coupe.

Le foot le mercredi.


A peine le temps de se remettre des émotions du week-end lillois et des célébrations dominicales à la place Kléber, il faut remettre le couvert pour la réception du stade de Reims. Joueurs comme supporteurs sont fatigués, le match n’est pas idéalement placé, un mercredi à 19h. Pour couronner le tout, il pleut, il fait froid et pourtant la Meinau dépasse les 25 000 unités pour un stade bien rempli à l’exception de la tribune famille, qui est quelque peu clairsemée. Le foot pour les enfants ce n’est pas terrible la semaine.

Je passe sur les bouchons pour arriver directement aux guichets. Je me dépêche d’aller chercher mes billets pour le Parc des Princes. Car oui le Racing rejoue dimanche face au champion de France en titre pour un trophée des champions avant l’heure. 20 balles la place : merci, de rien. Je me faufile au milieu des bières et des tartes flambées, échangeant à quasi chaque mètre des souvenirs de la finale avec les camarades rencontrés. L’ambiance est détendue ; à 18h50 Jérémy Grimm et Jonas Martin viennent présenter la Coupe au public. Tout le monde applaudit, je me dis déjà que ce n’est pas si grave si le Racing ne gagne pas ce soir.

Merci les bleus.


Sobre, le message qui accueille les 2 équipes est sans équivoque. Ils l’ont fait et pour cela la reconnaissance de le Meinau leur sera éternelle, comme pour les glorieux aînés. Notre capitaine Stefan Mitrovic gagne enfin le toss et les locaux commencent donc en attaquant coté Krimmeri. La tribune Ouest se pare de drapeaux et écharpes. Tout en bleu évidemment ! Les joueurs semblent concentrés, la partie débute dans une ambiance un peu attentiste. Le Racing attaque mais encore une fois les spectateurs sont éreintés, peut être même encore enroués d’avoir trop crié ce week-end !
Les capos se donnent du mal pour motiver tout le monde alors que sur le terrain. les Rémois jouent de mauvais tours à notre défense. Heureusement Matz Sels est là pour faire résonner quelques « oh !!! » admiratifs autant que cathartiques. C’est une action litigieuse dans la surface alsacienne, qui va lancer le match. Monsieur Stinat siffle un pénalty franchement pas évident pour une faute de Kenny Lala. Le public gronde, conspue puis patiente le temps que l’arbitre revisionne les images. Verdict il n’y a pas pénalty !
Les 2 coachs, très remontés pendant ce temps-là, se font réprimander. Si Thierry Laurey s’en sort bien ce n’est pas le cas de son homologue qui est expulsé. Le public le salue du désormais classique « auf wiedersehen » et se remet à chanter de plus belle. Il est d’ailleurs récompensé par un magnifique boulet de canon, expédié de la tête, qui fait exploser les gradins ! C’est tout heureux que les présents peuvent savourer la mi-temps en sachant leurs favoris en tête, à condition toutes fois qu’ils ne soient pas descendus aux stands saucisses trop tôt.

Mise à mort.


La seconde période reprend aussi bien que la première, autant coté terrain que coté gradins. A 2-0 les esprits sont libérés et les chants partent de plus belle. Surtout que le Racing ajoute encore 2 réalisations ! Le kop se fend même d’un « vive le vent » aux allures de cadeau de Noël. Le capo appellera d’ailleurs à plusieurs reprises « la Meinau avec nous » pour des chants qui résonneront bien comme « quand le virage » ou le fameux « lève-toi si t’es strasbourgeois » qui sera suivi d’un énorme « popolopopo » et d’un but ! « Ces chants tout le monde connaît les paroles » s’exclame le porte-voix des ultras qui a dû passer son début de semaine à lire @racingstub.

On peut même ressortir des cartons le très 90’s « 4 buts au fond des caisses, c’est vraiment 1 festival et la cigogne du RCS qui s’envole dans les étoiles », qui sera chanté à tue-tête par les nostalgiques d’une époque à laquelle la nôtre n’a rien à envier. La fin de partie est en roue libre avec un « no limit » qui fera rater l’expulsion de Thomasson à ceux qui se concentrent trop sur les tribunes.

Merci les bleus bis.


Les joueurs aux anges peuvent entamer un tour d’honneur avec la coupe. « Ce soir c’est la coupe d’Europe » les accompagne même si la sono crache le dernier tube à la mode sur la planète ballon rond. Puis devant la Ouest ils célèbrent autant cette dernière que la retentissante victoire de ce soir en championnat. Da Costa réclame un tambour, que les ultras veulent échanger contre le coquetier géant ! Mais pas question pour Carole & co de lâcher le trophée. Finalement le chant de vestiaires, qui commencent maintenant à devenir celui de fin de match retentit par l’intermédiaire du double buteur du soir « oh putain ça va chier ». Ce à quoi répondent les milliers de supporteurs encore présents longtemps après le coup d’envoi « nous avons le Racing dans le cœur ». Et des étoiles plein les yeux.

guigues

Commentaires (1)

Flux RSS 1 message · Premier message par il-vecchio · Dernier message par il-vecchio

  • Que c'est mal rédigé!!!!
    Citation:
    Je me faufile aux milieux des bières et des tartes flambées

    Je corrige et ça donne: Je m'enfile des bières au milieu des tartes flambées.
    :D

Commenter


Connectés

Voir toute la liste


Stammtisch

Mode fenêtre Archives