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- Après-match
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Après avoir ouvert la marque dès les premières minutes de jeu, le Racing a souffert tout au long du match mais est parvenu à tenir le score jusqu'au coup de sifflet final, signant ainsi sa quatrième victoire consécutive.
Coup tactique de Furlan
Sans doute pour surprendre son adversaire, Jean-Marc Furlan présenta une formation étonnante au coup d'envoi de cette rencontre disputée au stade Francis Le Blé de Brest. En décidant tout d'abord de renouveler sa confiance au duo Shereni-Pelé dans l'axe de la défense (Ducrocq occupant le couloir droit à la place de Szelesi) mais surtout en alignant son équipe en 4-3-3 avec au poste d'avant-centre... Emil Gargorov, soutenu sur les côtés par James Fanchone à droite et Marcos à gauche. Le milieu de terrain étant occupé par Bah, Lacour et Othon (de droite à gauche).
Une organisation tactique qui ne manqua pas de surprendre les Brestois incapables de construire leur jeu dans la première demi-heure du match.
Parfaite entame de match
Bien en place, Strasbourg profite de la fébrilité défensive des Bretons pour se montrer dangereux dès les premières minutes de la rencontre. Tout d'abord par l'intermédiaire de Mamadou Bah qui se présente face au gardien, sans pour autant parvenir à cadrer sa frappe, après avoir été accroché par un défenseur breton.
Qu'à cela ne tienne, le Racing enchaîne à la cinquième minute avec une ouverture parfaite de James Fanchone qui passe derrière la défense locale, le long de la ligne de la surface de réparation. On pense le gardien breton en avance sur Marcos pour récupérer le cuir, mais Elana commet une faute de main et laisse le Brésilien du RCS passer avec le ballon, avant de parvenir à le pousser au fond des filets.
Cassard remporte son premier duel
Strasbourg confirme ensuite sa bonne entame en maîtrisant son adversaire. Gargorov se démène et, avec ses compères de la ligne d'attaque, réalise un pressing efficace. Les permutations entre Fanchone et Marcos déstabilisant également l'arrière garde des Brestois.
Mais malgré cette domination, le Racing ne parvient pas à doubler la mise, perdant trop rapidement le ballon ou faisant parfois preuve de maladresse dans la dernière passe. Heureusement, si ce n'est un duel très dangereux entre Leroy et Cassard, gagné par le gardien strasbourgeois grâce à une excellente sortie (30ème minute), Brest ne parviendra pas à se montrer réellement inquiétant au cours de cette première mi-temps, malgré un dernier quart d'heure de domination territoriale.
La défense assure
La seconde période sera bien différente. Pendant la quasi-totalité de cette seconde mi-temps, le Racing va subir et frôler plusieurs fois l'égalisation. Le pressing strasbourgeois est en effet moins efficace, au milieu de terrain les ballons sont perdus aussitôt récupérés et Brest en profite pour soumettre la défense alsacienne à une pression constante. Heureusement, Jean-Alain Fanchone, Harlington Shereni, Steven Pelé, Pierre Ducrocq et surtout Stéphane Cassard sont dans un grand soir.
Manque de réalisme breton, arrêts superbes de Cassard, solidarité défensive sont les éléments qui permettent au Racing de tenir. Ni la repise en demi-volée de Leroy, qui frôle le poteau de Cassard (50ème), ni le coup-franc à l'entrée de la surface de Masson, qui passe juste au dessus de la transversale (57ème) ne bouleversent le tableau d'affichage.
Cassard impérial
A l'entame de la dernière demi-heure, Belghazouani remplace un Emil Gargorov exténué. Malheureusement, l'ancien Grenoblois va rater quasiment tout ce qu'il va entreprendre jusqu'à la fin de la rencontre, ne permettant pas à l'équipe alsacienne de ressortir de son camp et de tenter des coups en contre.
Brest en profite pour accentuer sa domination. C'est alors le show Cassard qui débute : Poyet frappe, Cassard s'interpose grâce à un arrêt réflexe (64ème). Bourgis déclenche un tir à l'entrée de la surface, le gardien strasbourgeois est encore sur la trajectoire (68ème). Brest peut s'offrir quelques corners ou des coup-francs dangereux ? C'est encore Stéphane Cassard qui s'impose dans les airs.
Et quand le meilleur joueur strasbourgeois de la saison passée est battu, il est parfaitement bien secondé par ses défenseurs, notamment par Pierre Ducrocq qui sauve probablement un but breton en taclant un attaquant adverse qui armait sa frappe à quelques mètres à peine du but (81ème minute).
Délivrance au coup de sifflet final
A l'entame du dernier quart d'heure, le Racing tient toujours et Brest commence à s'essouffler. On note encore une dernière action bretonne juste avant le temps additionnel, mais la frappe de Masson passe de peu à côté du but strasbourgeois.
Trop imprécis en contre-attaque, Strasbourg a donc été forcé de participer à ce jeu de l'attaque-défense pendant toute la seconde période, parvenant finalement à s'imposer, avec un peu de réussite, mais surtout grâce au talent de son gardien et à la solidarité de l'ensemble de l'équipe.
Le Racing gagne ainsi son quatrième match de suite et se détache au classement général. Une victoire qui rend ce début de saison quasiment parfait et qui permet de retrouver le sourire après le traumatisme vécu en fin de saison dernière. Méfiance tout de même, la saison est encore longue et le RCS est désormais l'équipe à battre.
Prochain rendez-vous vendredi prochain, à la Meinau, face à Châteauroux. Pour un fabuleux cinq sur cinq ?
Sans doute pour surprendre son adversaire, Jean-Marc Furlan présenta une formation étonnante au coup d'envoi de cette rencontre disputée au stade Francis Le Blé de Brest. En décidant tout d'abord de renouveler sa confiance au duo Shereni-Pelé dans l'axe de la défense (Ducrocq occupant le couloir droit à la place de Szelesi) mais surtout en alignant son équipe en 4-3-3 avec au poste d'avant-centre... Emil Gargorov, soutenu sur les côtés par James Fanchone à droite et Marcos à gauche. Le milieu de terrain étant occupé par Bah, Lacour et Othon (de droite à gauche).
Une organisation tactique qui ne manqua pas de surprendre les Brestois incapables de construire leur jeu dans la première demi-heure du match.
Parfaite entame de match
Bien en place, Strasbourg profite de la fébrilité défensive des Bretons pour se montrer dangereux dès les premières minutes de la rencontre. Tout d'abord par l'intermédiaire de Mamadou Bah qui se présente face au gardien, sans pour autant parvenir à cadrer sa frappe, après avoir été accroché par un défenseur breton.
Qu'à cela ne tienne, le Racing enchaîne à la cinquième minute avec une ouverture parfaite de James Fanchone qui passe derrière la défense locale, le long de la ligne de la surface de réparation. On pense le gardien breton en avance sur Marcos pour récupérer le cuir, mais Elana commet une faute de main et laisse le Brésilien du RCS passer avec le ballon, avant de parvenir à le pousser au fond des filets.
Cassard remporte son premier duel
Strasbourg confirme ensuite sa bonne entame en maîtrisant son adversaire. Gargorov se démène et, avec ses compères de la ligne d'attaque, réalise un pressing efficace. Les permutations entre Fanchone et Marcos déstabilisant également l'arrière garde des Brestois.
Mais malgré cette domination, le Racing ne parvient pas à doubler la mise, perdant trop rapidement le ballon ou faisant parfois preuve de maladresse dans la dernière passe. Heureusement, si ce n'est un duel très dangereux entre Leroy et Cassard, gagné par le gardien strasbourgeois grâce à une excellente sortie (30ème minute), Brest ne parviendra pas à se montrer réellement inquiétant au cours de cette première mi-temps, malgré un dernier quart d'heure de domination territoriale.
La défense assure
La seconde période sera bien différente. Pendant la quasi-totalité de cette seconde mi-temps, le Racing va subir et frôler plusieurs fois l'égalisation. Le pressing strasbourgeois est en effet moins efficace, au milieu de terrain les ballons sont perdus aussitôt récupérés et Brest en profite pour soumettre la défense alsacienne à une pression constante. Heureusement, Jean-Alain Fanchone, Harlington Shereni, Steven Pelé, Pierre Ducrocq et surtout Stéphane Cassard sont dans un grand soir.
Manque de réalisme breton, arrêts superbes de Cassard, solidarité défensive sont les éléments qui permettent au Racing de tenir. Ni la repise en demi-volée de Leroy, qui frôle le poteau de Cassard (50ème), ni le coup-franc à l'entrée de la surface de Masson, qui passe juste au dessus de la transversale (57ème) ne bouleversent le tableau d'affichage.
Cassard impérial
A l'entame de la dernière demi-heure, Belghazouani remplace un Emil Gargorov exténué. Malheureusement, l'ancien Grenoblois va rater quasiment tout ce qu'il va entreprendre jusqu'à la fin de la rencontre, ne permettant pas à l'équipe alsacienne de ressortir de son camp et de tenter des coups en contre.
Brest en profite pour accentuer sa domination. C'est alors le show Cassard qui débute : Poyet frappe, Cassard s'interpose grâce à un arrêt réflexe (64ème). Bourgis déclenche un tir à l'entrée de la surface, le gardien strasbourgeois est encore sur la trajectoire (68ème). Brest peut s'offrir quelques corners ou des coup-francs dangereux ? C'est encore Stéphane Cassard qui s'impose dans les airs.
Et quand le meilleur joueur strasbourgeois de la saison passée est battu, il est parfaitement bien secondé par ses défenseurs, notamment par Pierre Ducrocq qui sauve probablement un but breton en taclant un attaquant adverse qui armait sa frappe à quelques mètres à peine du but (81ème minute).
Délivrance au coup de sifflet final
A l'entame du dernier quart d'heure, le Racing tient toujours et Brest commence à s'essouffler. On note encore une dernière action bretonne juste avant le temps additionnel, mais la frappe de Masson passe de peu à côté du but strasbourgeois.
Trop imprécis en contre-attaque, Strasbourg a donc été forcé de participer à ce jeu de l'attaque-défense pendant toute la seconde période, parvenant finalement à s'imposer, avec un peu de réussite, mais surtout grâce au talent de son gardien et à la solidarité de l'ensemble de l'équipe.
Le Racing gagne ainsi son quatrième match de suite et se détache au classement général. Une victoire qui rend ce début de saison quasiment parfait et qui permet de retrouver le sourire après le traumatisme vécu en fin de saison dernière. Méfiance tout de même, la saison est encore longue et le RCS est désormais l'équipe à battre.
Prochain rendez-vous vendredi prochain, à la Meinau, face à Châteauroux. Pour un fabuleux cinq sur cinq ?
