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Résumé d'un match au sommet de la frustration.
La victoire la semaine passée en Coupe de France face à Duttlenheim n'est que l'arbre qui masque une forêt d'inquiétudes. Le poids sur les épaules des joueurs strasbourgeois est donc pesant quand ils arrivent dans le champêtre stade des Poussots, qui n'en a que le nom à la vue des peintures défraichies et des structures rouillées qui accueillent les nombreux Alsaciens. Ces derniers, parqués derrière une main courante à l'opposée de la tribune, décident de mêler le chemin des écoliers et la proximité des joueurs en traversant la pelouse.
François Keller et ses bonhommes bleus se rendent à Dijon dans une configuration habituelle en l'absence de Thomas Martin. Le seul changement notable vient de la titularisation d'Anthony Sichi en meneur de jeu.
Il y a deux semaines, pour la rencontre face à Steinseltz, le manque d'envie des Strasbourgeois était flagrant. Il avait fallu s'en remettre à des exploits individuels et tardifs de Gauthier Pinaud et de David Ledy. Face à la médiocrité de l'équipe réserve de Dijon déjà qu'on avait honte de jouer l'équipe première il y a quelques années le manque de finition a été cette fois criant.
« On est chez nous »
L'entame de match est clairement alsacienne suite à des erreurs notables des deux défenseurs centraux Dijonnais sur leur pelouse synthétique. A la 8ème minute, Anthony Sichi se retrouve dans une position idéale de frappe après une passe astucieuse de l'attaquant de pointe strasbourgeois, David Ledy. La parade quasi-désespérée de Luca Passoni préserve ses coéquipiers d'un but de retard.
Vauvenargues Kéhi, qui aura fort peu à faire durant ce match mais qui le fera bien, ravit les photographes amateurs d'une magnifique détente horizontale.
Peu d'actions dangereuses, excepté un face à face manqué par Gauthier Pinaud à la 37ème minute, sinon de longues balles dans la profondeur recherchant bien trop souvent un Ledy marqué. Les centres, véritable problème lors de cette rencontre, se perdent régulièrement soit dans les pieds dijonnais, soit dans la forêt qui égaye la vue des 150 supporters strasbourgeois installés en tribune.
Keller out, Benchenane in
Le jeune milieu récupérateur Steven Keller, victime lors d'un contact trop appuyé d'une semelle, est remplacé à la reprise par Adel Benchenane. Moins en vue les derniers temps, ce dernier fait preuve de son talent en distillant quelques centres dangereux et en créant des brèches dans la défense.
Genghini, encore peu en vue dans cette opposition malgré une faible équipe dijonnaise,est quant à lui remplacé par Grisselbrecht.
Les gémonies bleues et blanches
L'hégémonie alsacienne est marquante en cette seconde période, malgré quelques impromptues incursions dijonnaises dans la surface du jeune portier alsacien, ou encore en fin de match quand Dijon a su conserver quelque peu le cuir.
Et dans ce match qui se profile comme un calvaire, le Racing se montre bien plus incisif et audacieux, comme quand Joris Ursch trouve l'équerre des cages bourguignonnes sur une magnifique frappe axiale de 20 mètres.
La particularité de cette rencontre réside aussi dans la féminisation de l'arbitrage, ne provoquant aucun propos macho, sauf peut-être le réveil de pulsion italienne chez Ledy qui s'écroule dans la surface après un contact avec le gardien. A vrai dire, peu de Strasbourgeois sont situés assez près pour juger de la légitimité d'un pénalty ou non, mais la mauvaise foi nécessaire à chaque supporter guidera ici l'analyse : il y avait un contact irrégulier dans la surface.
Il manque à chaque fois un rien pour que le score reflète le match mais la chance semble avoir quitté les joueurs, qui loin de devoir être accablés publiquement devront montrer un autre visage pour accrocher une première place, synonyme de remontée.
François Keller et ses bonhommes bleus se rendent à Dijon dans une configuration habituelle en l'absence de Thomas Martin. Le seul changement notable vient de la titularisation d'Anthony Sichi en meneur de jeu.
Il y a deux semaines, pour la rencontre face à Steinseltz, le manque d'envie des Strasbourgeois était flagrant. Il avait fallu s'en remettre à des exploits individuels et tardifs de Gauthier Pinaud et de David Ledy. Face à la médiocrité de l'équipe réserve de Dijon déjà qu'on avait honte de jouer l'équipe première il y a quelques années le manque de finition a été cette fois criant.
« On est chez nous »
L'entame de match est clairement alsacienne suite à des erreurs notables des deux défenseurs centraux Dijonnais sur leur pelouse synthétique. A la 8ème minute, Anthony Sichi se retrouve dans une position idéale de frappe après une passe astucieuse de l'attaquant de pointe strasbourgeois, David Ledy. La parade quasi-désespérée de Luca Passoni préserve ses coéquipiers d'un but de retard.
Vauvenargues Kéhi, qui aura fort peu à faire durant ce match mais qui le fera bien, ravit les photographes amateurs d'une magnifique détente horizontale.
Peu d'actions dangereuses, excepté un face à face manqué par Gauthier Pinaud à la 37ème minute, sinon de longues balles dans la profondeur recherchant bien trop souvent un Ledy marqué. Les centres, véritable problème lors de cette rencontre, se perdent régulièrement soit dans les pieds dijonnais, soit dans la forêt qui égaye la vue des 150 supporters strasbourgeois installés en tribune.
Keller out, Benchenane in
Le jeune milieu récupérateur Steven Keller, victime lors d'un contact trop appuyé d'une semelle, est remplacé à la reprise par Adel Benchenane. Moins en vue les derniers temps, ce dernier fait preuve de son talent en distillant quelques centres dangereux et en créant des brèches dans la défense.
Genghini, encore peu en vue dans cette opposition malgré une faible équipe dijonnaise,est quant à lui remplacé par Grisselbrecht.
Les gémonies bleues et blanches
L'hégémonie alsacienne est marquante en cette seconde période, malgré quelques impromptues incursions dijonnaises dans la surface du jeune portier alsacien, ou encore en fin de match quand Dijon a su conserver quelque peu le cuir.
Et dans ce match qui se profile comme un calvaire, le Racing se montre bien plus incisif et audacieux, comme quand Joris Ursch trouve l'équerre des cages bourguignonnes sur une magnifique frappe axiale de 20 mètres.
La particularité de cette rencontre réside aussi dans la féminisation de l'arbitrage, ne provoquant aucun propos macho, sauf peut-être le réveil de pulsion italienne chez Ledy qui s'écroule dans la surface après un contact avec le gardien. A vrai dire, peu de Strasbourgeois sont situés assez près pour juger de la légitimité d'un pénalty ou non, mais la mauvaise foi nécessaire à chaque supporter guidera ici l'analyse : il y avait un contact irrégulier dans la surface.
Il manque à chaque fois un rien pour que le score reflète le match mais la chance semble avoir quitté les joueurs, qui loin de devoir être accablés publiquement devront montrer un autre visage pour accrocher une première place, synonyme de remontée.
