AJA - RCS, côté tribunes

A plus dans le bus.

Après avoir rencontré l'équipe II dijonnaise, c'est maintenant l'équipe III de la jeunesse auxerroise qui s'apprête à accueillir le RCS et ses supporteurs. Tous les bus prévus ont été annulés dans la semaine et les UB90 n'échappent pas à cette « malédiction ». Bien que 41 supporteurs soient présents à la Meinau ce samedi à 7h30, le bus ne viendra jamais. La compagnie s'est trompée dans la date et il faudra rallier Auxerre en voiture. Plusieurs valeureux supporteurs se proposent spontanément et c'est un convoi de huit automobiles immatriculées 67 qui se retrouve sur l'autoroute Paris Rhin Rhône. Après un voyage plus ou moins mouvementé selon les conducteurs et surtout les passagers, nous arrivons à Auxerre et nous garons sur le parking du stade... du Stade Auxerrois, l'autre club de la ville. Heureusement ces derniers nous indiquent rapidement la direction du Stade de l'Abbé-Deschamps et de son terrain annexe 3.

Annexe 3

Après avoir tourné autour du stade et s'être rendu au parcage visiteur (nostalgie ?), nous arrivons enfin à la billetterie. Dix invitations sont offertes par Laurent Fournier. Pour les autres il faudra débourser 3 €. Pas de demi tarif pour les étudiants : un sou est un sou. Il y a du monde pour assister aux différentes rencontres de jeunes, mais, malheureusement, pas de buvette.

Frédéric Sitterlé nous attend le long de la main courante. Il en sera quitte pour une longue session de serrage de pinces, qui lui fera réaliser que les supporters du Racing sont vraiment nombreux à l'extérieur. Il est accompagné de son conseiller Henri Ancel. Autre VIP venu couvrir le match, Stéphane Godin est également de la partie.

Nous découvrons la fameuse tribune « recyclage » déplacée lors de la rénovation du stade sur ordre de Guy Roux, le grand absent de la journée. Cette tribune debout, et à moitié envahie par la végétation, sent bon le football des années 1970. Nous y retrouvons de nombreux supporteurs venus également en voitures. Outre les fans non affiliés à une association, citons le CCS, le KCB et Unis pour le Racing. La mobilisation se promet d'être à la hauteur de l'affiche proposée sur le terrain, et la moitié des 150 spectateurs est acquise à la cause des Bleus.

Le grand format.

Du fait de l'absence de buvette, l'encadrement du RCS nous fournit des bouteilles d'eau pour faire face à la canicule qui sévit dans la région auxerroise. Il en profite également pour nous rappeler que l'arbitre ne veut pas d'envahissement du terrain et qu'il n'hésitera pas à mettre fin à la partie si cela se produit.

Au coup d'envoi, une banderole pour Laurent Fournier est déployée : « Fournier : une année qu'on oubliera jamais... Merci ! » Elle sera ensuite scotchée à la main courante pendant toute la rencontre et les premiers chants seront pour l'ancien coach. Il viendra nous remercier en toute simplicité à la mi-temps. A l'année prochain, Lolo, pour Auxerre 2 – RCS 1.

Ensuite, regroupés derrière la nouvelle bâche UB90 frappée d'une tête de pirate fantôme et déjà entraperçue à Dijon, les supporters du RCS s'époumonent pour décrocher les quatre points si convoités. Le répertoire est varié, et la seconde mi-temps verra le retour du chant sur l'air d' « Emmenez moi » de Charles Aznavour. Écharpes tendues et coeurs serrés, ce chant mélodieux rappelle surement de forts souvenirs à plusieurs d'entre nous.

Les migrateurs alsaciens sont récompensés puisque Saidou Sow inscrit le seul but du match, sur l'unique occasion strasbourgeoise, nous permettant de faire la bonne opération de la journée avec Vesoul. Ces Vésuliens, précisément, qui sont nos principaux concurrents pour le titre de champion et nos prochains hôtes.

La joie se lit sur le visage des joueurs comme des supporters et la victoire est fêtée comme il se doit. Les joueurs s'approchent sous l'impulsion de Pacho Donzelot mais hésitent à venir serrer quelques mains. A ceux qui parcourent de temps en temps racingstub.com, n'hésitez pas à venir la prochaine fois ! Après tout, le football c'est aussi ses moments d'émotions partagées.

C'est ensuite le retour dans la nuit bourguignonne, sous une lune gigantesque et la bénédiction de David Ledy. Les plus motivés parlent du match de l'équipe II face à Obermodern ; les autres savourent cette victoire ô combien importante.