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- Par jpdarky, zottel
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Entre le Haut-Rhin et le Lorrain, il n'y a qu'un "Euh ?". N'hésitons plus.
Mulhouse fut découverte par un pêcheur du Ried qui poussait sa barque loin au delà des bancs de sable habituellement inondés au sud de sa hutte. C'est qu'il suivait un silure à trois yeux d'au moins 120kgs, de quoi nourrir et échanger des verroteries sur la place Gutenberg - et il le suivait en ligne droite depuis deux semaines, conforme à ce caractère imprévisible qu'on associe souvent aux maïsiculteurs. Tout le monde connaît le regard pétillant des maïsiculteurs. On les sent capables de tout, même d'inventer la relativité générale, ou le pop corn.
On en connaît un notamment, du côté de Marckolsheim, appelons-le X Meyer, qui sortit un jour éteindre un irrigateur sous la pluie, économisant ainsi deux mètres cube sur sa ponction annuelle à la nappe phréatique. Du jamais vu; ici, sur place, les gens sont encore choqués : "On le voyait jamais dans le village, il était assez discret, mais il disait toujours bonjour, enfin, bonchour" "On est un peu choqués, on souhaite tourner la page".
Soudain la lassitude prit le pêcheur. On appela le phénomène la barre d'Istein. A ce mot il voulut y entrer et commander a Picon (il avait quelques traits du pécore ennuyeux). Déçu, il choisit de s'hybrider avec le silure. On en connaît la fable qu'a fait le dénommé Homère avec son Ulysse-et-le-chant-des-silures.
Eh bien Monsieur Homère, le racisme anti-zoophile vous aveugle, à côté de vous, Sainte Odile c'est le téléscope Hubble. Apprenez que les Mulhousiens sont des animaux dignes d'intérêt, loin de l'auteur l'idée de le contester.
Non, en vérité, la vraie Affaire concerne le lien ténu qui lie le Mulhousien à l'Alsace authentique...
Les coryphées du pro-mulhousisme, pour la plupart, affirmeront également que Nantes est en Bretagne, faut-il en dire plus ? Car enfin qu'est ce qu'un Alsacien (l'émotion étreint l'auteur au moment de s'attaquer à une si ambitieuse peinture et si noble sujet) qu'est ce que l'Alsacien sinon cet être pur au regard blond, sa germanitude secrète et contrariée par le tyran jacobino-parisien, son front haut, son buste droit ou légèrement cambré par le bierbuch, autrement dit un non-Mulhousien ?
Il y a des limites à la tolérance envers l'Alsacien d'adoption, le vigneron millionnaire, le Welche, le Francique à consonnes fricatives alvéolo-palatales aspirées... toutes ces sous-catégories auxquelles il est permis d'occuper la périphérie de Strasbourg. Car le Mulhousien, lui, décourage jusqu'à la générosité légendaire de l'Alsacien véritable. Même Tommy Ungerer, pourtant citoyen du monde défiscalisé, arrive à peine à représenter le Mulhousien, ou alors c'est bâclé, c'est Obélix croisé avec le capitaine Caverne, c'est le géant de Zéralda (et encore, le portrait est embelli).
Rappelons-le : l'Alsace a donné au monde Sébastien Loeb et ses symphonies en vroum-vroum majeur. Insensible à ses accords, le Mulhousien, fabrique les voitures le jour et les brûle la nuit, selon un cycle dont le dénommé Homère a tiré son voile-de-Pénélope.
Prenons plutôt le train ? Strasbourg a le TGV, Mulhouse rêve du cheval-qui-fume et lui construit des cimetières, c'est le Musée du Chemin de fer, grotesque empilement de vieilles rames dans un hangar vétuste éclairé à la bougie alors qu'il est sis à deux encablures de la mascarade dénommée Musée de l'Electricité, comme un symbole.
Ne parlons même pas de l'Espace Image de la filature ! On doit y trouver les rushes de poursuites dans Derrick et les mémoires en 27 tomes du Commissaire Zorky à La Pléiade. On peut bien sûr y jeter un oeil. Ou deux, si on est assis dans le panoramique de la Tour de l'Europe et qu'on a pris du dessert, le paysage finit par se répéter. On ne peut y jeter trois yeux sauf à être un silure nourri par Sandoz. Mettre des photos dans une filature, c'est aussi ridicule que, je ne sais pas, faire des concerts dans une laiterie, impensable.
De toute façon le lecteur a déjà dû s'y risquer: Jésus, Marie, Philippe Richert ! Tout est si différent de Strasbourg, ou même de Riquewihr !
Il y a là, sans doute, les signes d'un ordre divin, les deux créatures semblant comme pétries de deux substances non miscibles, l'une légère et douce au toucher, inspirant grâce et harmonie, l'autre semblable à une tourbe grossière et salissante.
Il est significatif que beaucoup de gens de goût aspirent à ce que Mulhouse soit rattachée à la Lorraine. Il est temps pour ces saines pensées de quitter les tablées bienséantes de la maison Kammerzell pour l'arène publique. Oui, rattachons enfin ce qui doit être rattaché ; rattachons les deux Corées, par l'atome s'il le faut, rattachons des lettres à "RCS", rattachons enfin Gilbert Gress à Neuchâtel, avec un cadenas ou par l'atome s'il le faut, rattachons petit patapon.
Ce serait, bien sûr, du jamais vu. Ici sur place, les débats sur le Conseil Unique de Belfort-Mulhouse sont très houleux, à la veille du référendum de dimanche. Allo [login=Laurent Paganelli], vous m'entendez ?
- Oui David, je vous confirme que les débats sont très houleux.
- On reconnaît Dodo Fleischmann, le grand parlementaire, qui a été éreinté à Paris lors du débat sur le mariage gay avec sa motion très critiquée "Gai forcément, je suis pas le dernier pour la chenille qui redémarre". De son propre aveu il considère qu'il a suffisamment mouillé la chemise et préfère sécher les dessous de bras.
- Au cas où il y a vote, il comptera donc pour deux mains levées ?
- Sans doute, l'homme connaît bien les ficelles.
Marc Cloodarmon tient à recentrer le débat sur le coût économique, à Mulhouse l'éclairage public est assuré par des pointeurs lasers dans les yeux - il en tient un - des flashs de portable et des voitures qui brûlent. Autant dire qu'il faudrait savoir partager avec le projet de Parlement en marbre de Carrare et de tram à réaction Bruxelles/Strasbourg.
Ah, ah ? Ah non, c'était un renvoi acide de spaetzles.
Il le sait, couper l'Alsace en quatre (en longueur plutôt qu'en largeur) est une motion d'une immense modernité, et pour cela même vouée à l'échec. Les grands hommes ont souvent de l'avance. Par dépit, Dodo décide de bloquer l'ensemble des ricaneurs du live-tweet @CMStras d'un seul geste, ça leur fera les pieds, ils ne pourront plus se nourrir à la source de ses flots de sagesse visionnaire, bisque bisque rage.
Pascal Palace, tout en rouerie rusée, propose d'un air polisson le rattachement de la Ville de Strasbourg à Bamako pour faire bonne mesure et officialiser des liens qu'il sous-entend troubles devant une Majorité Municipale médusée par ce trolling en bonne et due forme.
C'était sans compter la sagesse féminine ! Fabienne Johansen à entendu le mot 'rattachement' ; elle fait observer qu'il existe des produits ménagers bon marché dans toutes les drogueries, qui favorisent le détachement, elle a elle-même à son actif plusieurs affaires de sauce tomate résolues aussi prestement qu'une sale affaire dont les indices sont maigres par Zorky et Dattel, les Arthur Ried et Pascal Palace de la police judiciaire.
Voilà une nouvelle d'importance ! Arthur Ried répartit aussitôt "Chère amie, il faudrait vous appeler Fabienne K2R !". Hilarité générale. Tout le monde a reconnu le "Konseil des 2 Rhins", dernière lubie centralisatrice à la mode !
Décidément, ce chef, quel patron. Il faut savoir détendre l'atmosphère, c'est aussi ça la fonction des leaders. Vive la République, vive le Racing, à vous les studios !
Voté par jpdarky et zottel
Ce sera toujours le blues dans la banlieue de Mulhouse... au centre aussi
On en connaît un notamment, du côté de Marckolsheim, appelons-le X Meyer, qui sortit un jour éteindre un irrigateur sous la pluie, économisant ainsi deux mètres cube sur sa ponction annuelle à la nappe phréatique. Du jamais vu; ici, sur place, les gens sont encore choqués : "On le voyait jamais dans le village, il était assez discret, mais il disait toujours bonjour, enfin, bonchour" "On est un peu choqués, on souhaite tourner la page".
Soudain la lassitude prit le pêcheur. On appela le phénomène la barre d'Istein. A ce mot il voulut y entrer et commander a Picon (il avait quelques traits du pécore ennuyeux). Déçu, il choisit de s'hybrider avec le silure. On en connaît la fable qu'a fait le dénommé Homère avec son Ulysse-et-le-chant-des-silures.
Eh bien Monsieur Homère, le racisme anti-zoophile vous aveugle, à côté de vous, Sainte Odile c'est le téléscope Hubble. Apprenez que les Mulhousiens sont des animaux dignes d'intérêt, loin de l'auteur l'idée de le contester.
Non, en vérité, la vraie Affaire concerne le lien ténu qui lie le Mulhousien à l'Alsace authentique...
Alsace d'André Bord
Les coryphées du pro-mulhousisme, pour la plupart, affirmeront également que Nantes est en Bretagne, faut-il en dire plus ? Car enfin qu'est ce qu'un Alsacien (l'émotion étreint l'auteur au moment de s'attaquer à une si ambitieuse peinture et si noble sujet) qu'est ce que l'Alsacien sinon cet être pur au regard blond, sa germanitude secrète et contrariée par le tyran jacobino-parisien, son front haut, son buste droit ou légèrement cambré par le bierbuch, autrement dit un non-Mulhousien ?
Il y a des limites à la tolérance envers l'Alsacien d'adoption, le vigneron millionnaire, le Welche, le Francique à consonnes fricatives alvéolo-palatales aspirées... toutes ces sous-catégories auxquelles il est permis d'occuper la périphérie de Strasbourg. Car le Mulhousien, lui, décourage jusqu'à la générosité légendaire de l'Alsacien véritable. Même Tommy Ungerer, pourtant citoyen du monde défiscalisé, arrive à peine à représenter le Mulhousien, ou alors c'est bâclé, c'est Obélix croisé avec le capitaine Caverne, c'est le géant de Zéralda (et encore, le portrait est embelli).
Rappelons-le : l'Alsace a donné au monde Sébastien Loeb et ses symphonies en vroum-vroum majeur. Insensible à ses accords, le Mulhousien, fabrique les voitures le jour et les brûle la nuit, selon un cycle dont le dénommé Homère a tiré son voile-de-Pénélope.
Attache moi
Prenons plutôt le train ? Strasbourg a le TGV, Mulhouse rêve du cheval-qui-fume et lui construit des cimetières, c'est le Musée du Chemin de fer, grotesque empilement de vieilles rames dans un hangar vétuste éclairé à la bougie alors qu'il est sis à deux encablures de la mascarade dénommée Musée de l'Electricité, comme un symbole.
Ne parlons même pas de l'Espace Image de la filature ! On doit y trouver les rushes de poursuites dans Derrick et les mémoires en 27 tomes du Commissaire Zorky à La Pléiade. On peut bien sûr y jeter un oeil. Ou deux, si on est assis dans le panoramique de la Tour de l'Europe et qu'on a pris du dessert, le paysage finit par se répéter. On ne peut y jeter trois yeux sauf à être un silure nourri par Sandoz. Mettre des photos dans une filature, c'est aussi ridicule que, je ne sais pas, faire des concerts dans une laiterie, impensable.
De toute façon le lecteur a déjà dû s'y risquer: Jésus, Marie, Philippe Richert ! Tout est si différent de Strasbourg, ou même de Riquewihr !
Il y a là, sans doute, les signes d'un ordre divin, les deux créatures semblant comme pétries de deux substances non miscibles, l'une légère et douce au toucher, inspirant grâce et harmonie, l'autre semblable à une tourbe grossière et salissante.
Il est significatif que beaucoup de gens de goût aspirent à ce que Mulhouse soit rattachée à la Lorraine. Il est temps pour ces saines pensées de quitter les tablées bienséantes de la maison Kammerzell pour l'arène publique. Oui, rattachons enfin ce qui doit être rattaché ; rattachons les deux Corées, par l'atome s'il le faut, rattachons des lettres à "RCS", rattachons enfin Gilbert Gress à Neuchâtel, avec un cadenas ou par l'atome s'il le faut, rattachons petit patapon.
Duplex live avec le Conseil Municipal
Ce serait, bien sûr, du jamais vu. Ici sur place, les débats sur le Conseil Unique de Belfort-Mulhouse sont très houleux, à la veille du référendum de dimanche. Allo [login=Laurent Paganelli], vous m'entendez ?
- Oui David, je vous confirme que les débats sont très houleux.
- On reconnaît Dodo Fleischmann, le grand parlementaire, qui a été éreinté à Paris lors du débat sur le mariage gay avec sa motion très critiquée "Gai forcément, je suis pas le dernier pour la chenille qui redémarre". De son propre aveu il considère qu'il a suffisamment mouillé la chemise et préfère sécher les dessous de bras.
- Au cas où il y a vote, il comptera donc pour deux mains levées ?
- Sans doute, l'homme connaît bien les ficelles.
Marc Cloodarmon tient à recentrer le débat sur le coût économique, à Mulhouse l'éclairage public est assuré par des pointeurs lasers dans les yeux - il en tient un - des flashs de portable et des voitures qui brûlent. Autant dire qu'il faudrait savoir partager avec le projet de Parlement en marbre de Carrare et de tram à réaction Bruxelles/Strasbourg.
Ah, ah ? Ah non, c'était un renvoi acide de spaetzles.
Il le sait, couper l'Alsace en quatre (en longueur plutôt qu'en largeur) est une motion d'une immense modernité, et pour cela même vouée à l'échec. Les grands hommes ont souvent de l'avance. Par dépit, Dodo décide de bloquer l'ensemble des ricaneurs du live-tweet @CMStras d'un seul geste, ça leur fera les pieds, ils ne pourront plus se nourrir à la source de ses flots de sagesse visionnaire, bisque bisque rage.
Pascal Palace, tout en rouerie rusée, propose d'un air polisson le rattachement de la Ville de Strasbourg à Bamako pour faire bonne mesure et officialiser des liens qu'il sous-entend troubles devant une Majorité Municipale médusée par ce trolling en bonne et due forme.
C'était sans compter la sagesse féminine ! Fabienne Johansen à entendu le mot 'rattachement' ; elle fait observer qu'il existe des produits ménagers bon marché dans toutes les drogueries, qui favorisent le détachement, elle a elle-même à son actif plusieurs affaires de sauce tomate résolues aussi prestement qu'une sale affaire dont les indices sont maigres par Zorky et Dattel, les Arthur Ried et Pascal Palace de la police judiciaire.
Voilà une nouvelle d'importance ! Arthur Ried répartit aussitôt "Chère amie, il faudrait vous appeler Fabienne K2R !". Hilarité générale. Tout le monde a reconnu le "Konseil des 2 Rhins", dernière lubie centralisatrice à la mode !
Décidément, ce chef, quel patron. Il faut savoir détendre l'atmosphère, c'est aussi ça la fonction des leaders. Vive la République, vive le Racing, à vous les studios !
Voté par jpdarky et zottel
