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- Côté tribunes
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- Par kibitz
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Les choses deviennent sérieuses en tribune avec la venue des Bordelais. Pour le Racing, la mission est claire : vaincre et convaincre. Pour ses supporters, l'objectif est double aussi : pousser l'équipe et montrer ce qu'ils valent aux visiteurs.
La bonne série continue au Racing... au niveau du remplissage du stade. Après les bonnes affluences pour la venue des Bourguignons et des Monégasques, 20 000 personnes se sont en effet déplacées pour ce dernier match du mois d'août (chiffres DNA). Evidemment, on peut s'interroger sur le nombre réel de spectateurs (combien d'abonnés, encore en vacances, sont tout de même pris en compte ?), mais force est de reconnaître qu'en ce début de championnat, le Racing attire bel et bien du monde à la Meinau. En espérant qu'il en sera également ainsi lorsque la météo sera moins clémente et les visiteurs moins prestigieux... Les files d'attente sont donc longues dès l'ouverture des guichets à 18h30, et connaissent un pic après 19h30, occasionnant encore quelques bouchons, preuve que les habitudes ne sont pas encore prises. Quoi qu'il en soit, il fait beau, il y a du monde, la soirée s'annonce belle.
Pas de grand changement à la Meinau pourtant. La banderole « 1906 » avec l'ancien logo est toujours accrochée dans le Kop, preuve que la mobilisation des supporters ne faiblit pas. Les ultras déploient aussi leur habituel message « pour un football populaire, stop business ». Non, ce soir, avant le match, les nouveautés ce sont bien Hosni et le sponsor d'Afflelou. Le premier est sensé conforter notre milieu, le second nos finances. D'ailleurs ses pancartes publicitaires font leur apparition le long du terrain, avec les couleurs tant redoutées pour le maillot, certains n'appréciant que modérément le choix du fond violet. Les gradins se remplissent doucement, la tribune ouest et les quarts de virage étant encore une fois pleins, tandis que les tribunes nord, sud et est ne voient que leurs extrémités faiblement garnies.
Face à des ultras bordelais réputés pour leur agitation constante de drapeaux, le Kop va démontrer qu'il sait en faire de même. Les UB90 ont en effet confectionné et installé avant l'ouverture des grilles 500 drapeaux bleus et bleus dans toute la tribune, et à l'arrivée des deux équipes sur la pelouse, le quart de virage nord-ouest fourmille joyeusement, à l'image d'une vraie « curva » italienne. Deux fumigènes font également leur apparition, histoire d'égayer davantage le tout sans doute, ce qui ne manquera pas de relancer le débat sur leur utilisation. En tout cas, le rendu est excellent, les premiers chants fusent, qu'importe le classement des deux équipes, on y croit, ce soir il faut gagner !
Sur le terrain, le Racing semble bien en place pendant une demi-heure, réconfortant ses supporters. Malgré cela, le reste du public a du mal à participer à l'ambiance. L'équipe n'arrive pas à se montrer dangereuse et c'est même Bordeaux qui fait passer les premiers frissons dans la Meinau. Cassard et sa défense s'en sortent bien, ce qui a le don, paradoxalement, de dynamiser le Kop. On sent bien en effet que le cours du jeu s'inverse, le doute resurgit, et chaque échec girondin tend à devenir une petite victoire strasbourgeoise. Il en est d'ailleurs de même en deuxième mi-temps, où les visiteurs prennent résolument l'ascendant sur la pelouse.
Quoi qu'il en soit, malgré la crispation du reste du stade, caractérisée par une faible participation de la tribune Ouest notamment, que l'on a connue plus complice, le Kop ne lâche rien dans ses encouragements. Le match s'emballe par moment en fin de rencontre, on frôle le but bordelais, mais également strasbourgeois, rendant les fans hystériques. Cassard sauve les siens, Arrache manque le hold up, et il faut se contenter, encore, du point du match nul, finalement heureux au vu du match, malgré la triste position au classement. Quelques joueurs font l'effort de saluer le public, geste sympathique que l'on voudrait plus collectif, tant les supporters sont derrière leur équipe malgré une entame de championnat plutôt décevante.
Ce Racing là devait être un grand cru, à savourer encore plus face à un Bordelais de qualité retrouvée. Las, pas de gueule de bois mais un goût bien amer. En fin de compte, on retiendra de ce match crispant des ultras bordelais en forme, et un Kop strasbourgeois puissant, bien que toujours frustré par les prestations de l'équipe devant son public. A l'Est, rien de nouveau...
Pas de grand changement à la Meinau pourtant. La banderole « 1906 » avec l'ancien logo est toujours accrochée dans le Kop, preuve que la mobilisation des supporters ne faiblit pas. Les ultras déploient aussi leur habituel message « pour un football populaire, stop business ». Non, ce soir, avant le match, les nouveautés ce sont bien Hosni et le sponsor d'Afflelou. Le premier est sensé conforter notre milieu, le second nos finances. D'ailleurs ses pancartes publicitaires font leur apparition le long du terrain, avec les couleurs tant redoutées pour le maillot, certains n'appréciant que modérément le choix du fond violet. Les gradins se remplissent doucement, la tribune ouest et les quarts de virage étant encore une fois pleins, tandis que les tribunes nord, sud et est ne voient que leurs extrémités faiblement garnies.
Face à des ultras bordelais réputés pour leur agitation constante de drapeaux, le Kop va démontrer qu'il sait en faire de même. Les UB90 ont en effet confectionné et installé avant l'ouverture des grilles 500 drapeaux bleus et bleus dans toute la tribune, et à l'arrivée des deux équipes sur la pelouse, le quart de virage nord-ouest fourmille joyeusement, à l'image d'une vraie « curva » italienne. Deux fumigènes font également leur apparition, histoire d'égayer davantage le tout sans doute, ce qui ne manquera pas de relancer le débat sur leur utilisation. En tout cas, le rendu est excellent, les premiers chants fusent, qu'importe le classement des deux équipes, on y croit, ce soir il faut gagner !
Sur le terrain, le Racing semble bien en place pendant une demi-heure, réconfortant ses supporters. Malgré cela, le reste du public a du mal à participer à l'ambiance. L'équipe n'arrive pas à se montrer dangereuse et c'est même Bordeaux qui fait passer les premiers frissons dans la Meinau. Cassard et sa défense s'en sortent bien, ce qui a le don, paradoxalement, de dynamiser le Kop. On sent bien en effet que le cours du jeu s'inverse, le doute resurgit, et chaque échec girondin tend à devenir une petite victoire strasbourgeoise. Il en est d'ailleurs de même en deuxième mi-temps, où les visiteurs prennent résolument l'ascendant sur la pelouse.
Quoi qu'il en soit, malgré la crispation du reste du stade, caractérisée par une faible participation de la tribune Ouest notamment, que l'on a connue plus complice, le Kop ne lâche rien dans ses encouragements. Le match s'emballe par moment en fin de rencontre, on frôle le but bordelais, mais également strasbourgeois, rendant les fans hystériques. Cassard sauve les siens, Arrache manque le hold up, et il faut se contenter, encore, du point du match nul, finalement heureux au vu du match, malgré la triste position au classement. Quelques joueurs font l'effort de saluer le public, geste sympathique que l'on voudrait plus collectif, tant les supporters sont derrière leur équipe malgré une entame de championnat plutôt décevante.
Ce Racing là devait être un grand cru, à savourer encore plus face à un Bordelais de qualité retrouvée. Las, pas de gueule de bois mais un goût bien amer. En fin de compte, on retiendra de ce match crispant des ultras bordelais en forme, et un Kop strasbourgeois puissant, bien que toujours frustré par les prestations de l'équipe devant son public. A l'Est, rien de nouveau...
