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- Par royrodgers
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Les Strasbourgeois ont entamé leur « mini championnat » européen de la plus belle des manière : une victoire 2-0 chez les voisins suisses du FC Bâle au terme d'une prestation convaincante.
Le Racing s'est offert une belle bouffée d'oxygène jeudi dans le derby du Rhin face au FC Bâle. Les quelques 1200 supporters qui ont fait le déplacement depuis Strasbourg (ou ailleurs) sont repartis de Sankt Jakob Park le coeur léger, et de meilleure humeur sans doute que n'étaient arrivés les UB90 venus en bus. En effet, les minutes qui précèdent le match se passent dans une attente teintée d'inquiétude : où est passé le car des UB ? A cinq minutes du coup d'envoi, toujours rien, et le parcage visiteur sonne un peu creux au moment de la présentation des équipes. Des bruits courrent... le bus serait bloqué à la frontière... Sacrés douaniers Schwitzerdütsch ! (voir « Côté tribune »)
Bon... le match débute, le Racing se présente dans une configuration surprenante : du classique en défense : Boka Kanté Devaux Deroff ; mais au milieu, on trouve Lacour à gauche, Johansen à droite et Hosni, derrière Alex Farnerud en soutien de Pagis et Amara Diané. Ainsi, le Racing passe les 5 premières minutes à courir après le ballon, mais se met peu à peu à produire un jeu intéressant, comme à 7ème minute lorsque, à la suite d'une remontée de balle sur la droite, Pagis centre de la gauche pour Diané, hélas trop court. Une frappounette d'Alex, suivie d'une autre de Lacour et on se dit qu'il y a quelque chose à chercher dans cette jolie enceinte de Sankt Jakob. A la 13ième minute, Alex envoie une frappe sur le poteau et les démons qui hantent les Racingmen depuis le début de la saison ne semblent pas loin. Les choses s'accélèrent avec l'arrivée des UB, leur bus s'étant visiblement sorti des griffes des cowboys de la frontière. Comme pour saluer leur arrivée, Arthur Boka adresse un long centre depuis son côté gauche, directement sur la tête d'Amara Diané qui ouvre le score pour le Racing ! Un but 100% Ivoirien donc, d'ailleurs certains n'ont rien vu, en retard qu'ils étaient. Les Bâlois tentent de réagir, notamment sur coup franc, mais en vain. Le Racing poursuit sa domination en animant bien les côtés grâce à une entente Lacour Boka des plus remarquable. Le même Boka se présente quelques instants plus tard pour tirer un coup franc à environ 20 mètres des buts de Zuberbühler, consécutif à une faute de Delgado sur Pagis (24ième). Le petit Ivoirien fait parler sa puissance et... BUT ! On ne sait pas si le ballon a été dévié ou si c'est une Zuber-boulette, mais elle est dedans cette praline ! (NDC : le ballon est bien dévié par le mur suisse) Les Blancs d'Alsace enchaînent ensuite avec deux bonnes occasions, hélas vendangées par Alex F. et Diané. On a une petite frayeur sur un centre de Delgado à la suite d'une absence de Deroff, suppléé tant bien que mal par Johansen, mais Cassard veille au grain. Les Strasbourgeois repartent et Diané filant au but se fait sécher par Müller, que l'arbitre renvoie aux vestiaires dans l'allégresse que vous imaginez. Le coup franc ne donne rien, et la mi-temps approche. S'en suivent quelques opportunités des deux côtés : on retient son souffle sur un coup franc de Delgado à la 44ième, et on espère sur une frappe de Lacour, quand arrive le repos.
La deuxième période débute sur le même rythme, avec des blancs qui dominent des Rouges (et Bleus) suisses en infériorité numérique et qui ont bien du mal à développer leur jeu, excepté sur des frappes lointaines comme celle de Delgado à la 51ième . Après une belle action Pagis Alex, le match baisse quelque peu en intensité, les Strasbourgeois font tourner le ballon et se mettent à jouer comme une équipe « sympa », qui se passe la balle sans trop embêter l'adversaire et qui frappe au but comme un Bisounours. Certes, cela n'est pas gênant lorsque l'on mène 2-0 à onze contre dix, mais dans d'autres circonstances... Peu après l'heure de jeu, Pontus Farnerud remplace Boka, auteur d'une très belle prestation, Lacour recule d'un cran, le Racing gère son match, et on se dit que ça sent les frites dans ce parcage, c'est bizarre, on croyait que les Suisses ne mangeaient que de la fondue... Heureusement, Alex centre pour Diané dont la reprise heurte le poteau et nous tire de nos rêveries olfactives. On se remet à penser que le Racing la joue un peu trop facile, ou que les frères Krisprolls sont peu efficaces... bref, on doute, mais Bing ! Diané, encore lui, seul dans la surface, reprend de la tête un excellent centre adressé de la droite par Johansen (sans doute...), mais Zubi effectue un bel arrêt. Lulu Le Pen remplace alors Amara Diané, et le Racing assure ses arrières grâce à son impeccable charnière. On se dit qu'on tient le bon bout d'autant plus que les Bâlois semblent bien impuissants. A dix minutes de la fin, Le Pen aurait pu aggraver le score et engranger un peu de confiance, mais sa frappe heurte le poteau, le troisième pour le Racing. Ricardo Faty entre ensuite en jeu à la place de Cap'tain Pagis, et participe à la fête par une belle ouverture pour Pontus Farnerud et une frappe cadrée... pas mal pour un premier match pro ! La fin de match arrive doucement, on chante la Marseillaise, Alex se fait méchamment tacler, et voilà c'est fini, « oh oh oh, es ist so schön » et hop on s'en va.
Les Racingmen peuvent légitimement savourer cette belle victoire, qui leur a sans doute redonné le moral. On peut même penser qu'avec ces joueurs et ce système de jeu, Dugué est peut être entrain de trouver la bonne formule, malgré la malchance, malgré les blessés... Euphorie d'un soir ou prémonition ? Réponse au Mans et contre Saint Etienne.
(Article co-écrit avec puertobanus)
Bon... le match débute, le Racing se présente dans une configuration surprenante : du classique en défense : Boka Kanté Devaux Deroff ; mais au milieu, on trouve Lacour à gauche, Johansen à droite et Hosni, derrière Alex Farnerud en soutien de Pagis et Amara Diané. Ainsi, le Racing passe les 5 premières minutes à courir après le ballon, mais se met peu à peu à produire un jeu intéressant, comme à 7ème minute lorsque, à la suite d'une remontée de balle sur la droite, Pagis centre de la gauche pour Diané, hélas trop court. Une frappounette d'Alex, suivie d'une autre de Lacour et on se dit qu'il y a quelque chose à chercher dans cette jolie enceinte de Sankt Jakob. A la 13ième minute, Alex envoie une frappe sur le poteau et les démons qui hantent les Racingmen depuis le début de la saison ne semblent pas loin. Les choses s'accélèrent avec l'arrivée des UB, leur bus s'étant visiblement sorti des griffes des cowboys de la frontière. Comme pour saluer leur arrivée, Arthur Boka adresse un long centre depuis son côté gauche, directement sur la tête d'Amara Diané qui ouvre le score pour le Racing ! Un but 100% Ivoirien donc, d'ailleurs certains n'ont rien vu, en retard qu'ils étaient. Les Bâlois tentent de réagir, notamment sur coup franc, mais en vain. Le Racing poursuit sa domination en animant bien les côtés grâce à une entente Lacour Boka des plus remarquable. Le même Boka se présente quelques instants plus tard pour tirer un coup franc à environ 20 mètres des buts de Zuberbühler, consécutif à une faute de Delgado sur Pagis (24ième). Le petit Ivoirien fait parler sa puissance et... BUT ! On ne sait pas si le ballon a été dévié ou si c'est une Zuber-boulette, mais elle est dedans cette praline ! (NDC : le ballon est bien dévié par le mur suisse) Les Blancs d'Alsace enchaînent ensuite avec deux bonnes occasions, hélas vendangées par Alex F. et Diané. On a une petite frayeur sur un centre de Delgado à la suite d'une absence de Deroff, suppléé tant bien que mal par Johansen, mais Cassard veille au grain. Les Strasbourgeois repartent et Diané filant au but se fait sécher par Müller, que l'arbitre renvoie aux vestiaires dans l'allégresse que vous imaginez. Le coup franc ne donne rien, et la mi-temps approche. S'en suivent quelques opportunités des deux côtés : on retient son souffle sur un coup franc de Delgado à la 44ième, et on espère sur une frappe de Lacour, quand arrive le repos.
La deuxième période débute sur le même rythme, avec des blancs qui dominent des Rouges (et Bleus) suisses en infériorité numérique et qui ont bien du mal à développer leur jeu, excepté sur des frappes lointaines comme celle de Delgado à la 51ième . Après une belle action Pagis Alex, le match baisse quelque peu en intensité, les Strasbourgeois font tourner le ballon et se mettent à jouer comme une équipe « sympa », qui se passe la balle sans trop embêter l'adversaire et qui frappe au but comme un Bisounours. Certes, cela n'est pas gênant lorsque l'on mène 2-0 à onze contre dix, mais dans d'autres circonstances... Peu après l'heure de jeu, Pontus Farnerud remplace Boka, auteur d'une très belle prestation, Lacour recule d'un cran, le Racing gère son match, et on se dit que ça sent les frites dans ce parcage, c'est bizarre, on croyait que les Suisses ne mangeaient que de la fondue... Heureusement, Alex centre pour Diané dont la reprise heurte le poteau et nous tire de nos rêveries olfactives. On se remet à penser que le Racing la joue un peu trop facile, ou que les frères Krisprolls sont peu efficaces... bref, on doute, mais Bing ! Diané, encore lui, seul dans la surface, reprend de la tête un excellent centre adressé de la droite par Johansen (sans doute...), mais Zubi effectue un bel arrêt. Lulu Le Pen remplace alors Amara Diané, et le Racing assure ses arrières grâce à son impeccable charnière. On se dit qu'on tient le bon bout d'autant plus que les Bâlois semblent bien impuissants. A dix minutes de la fin, Le Pen aurait pu aggraver le score et engranger un peu de confiance, mais sa frappe heurte le poteau, le troisième pour le Racing. Ricardo Faty entre ensuite en jeu à la place de Cap'tain Pagis, et participe à la fête par une belle ouverture pour Pontus Farnerud et une frappe cadrée... pas mal pour un premier match pro ! La fin de match arrive doucement, on chante la Marseillaise, Alex se fait méchamment tacler, et voilà c'est fini, « oh oh oh, es ist so schön » et hop on s'en va.
Les Racingmen peuvent légitimement savourer cette belle victoire, qui leur a sans doute redonné le moral. On peut même penser qu'avec ces joueurs et ce système de jeu, Dugué est peut être entrain de trouver la bonne formule, malgré la malchance, malgré les blessés... Euphorie d'un soir ou prémonition ? Réponse au Mans et contre Saint Etienne.
(Article co-écrit avec puertobanus)
