Saison 2023/2024
Racing Club de Strasbourg

Luc Dayan

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Flux RSS 960 messages · 73.440 lectures · Premier message par flow · Dernier message par fabess67

  • Il confirme donc que Fontenla ne vend plus ... #-o :((
  • Mauvaise nouvelle. Mais de l'autre côté, nous avons la certitude que Fontenla assurera la trésorerie jusqu'au 30 juin 2010.
  • Ça ne sert plus à rien de pleurer, ou ça passe ou ça casse, mais maintenant, on est en plein dans le processus Fontenla. Il y a 7M€ à apporter et un recrutement hivernal à préparer, les deux semblent plutôt en bonne voie. Après, si ces dirigeants veulent rester cohérents sportivement, et ne pas agir selon une logique pure d'entreprise, il faudra un autre moyen que de vendre les meilleurs éléments d'une équipe en difficulté et proche du National ...
  • « On a touché le fond... »

    Ce matin, le nouvel homme fort du Racing se nomme Luc Dayan. Depuis quelques années, ce médecin de formation s'est spécialisé dans la restructuration de clubs professionnels en difficulté. A Strasbourg, et il en est conscient, le voilà servi.


    Alors que « les bureaux du Racing sont fermés jusqu'au 4 janvier », comme l'annonce le site internet officiel du club, en coulisses, les acteurs ont continué à s'affairer.
    Passé notamment par Lille (en 1999/2000), Nice (2002), Nantes (en 2007) ou Sannois-St-Gratien (club dont il est toujours actionnaire), Luc Dayan, homme d'affaires âgé de 52 ans, a été appelé par Alain Fontenla pour une mission « sauvetage » qui doit durer quatre mois. Il arrive au Racing en compagnie de Benoît Rousseau, expert en restructuration et ancien directeur financier du Paris SG.
    Hier, il a expliqué pourquoi il avait accepté cette mission délicate et évoqué ses projets pour redresser un club alsacien plongé dans le doute.

    - Comment êtes-vous arrivé au Racing ?
    - J'ai été contacté il y a une dizaine de jours par MM. Fontenla et Isenegger. J'ai déjà géré plusieurs dossiers concernant des clubs, à la demande d'une ville, de la LFP ou d'un actionnaire et je suis connu pour être spécialisé en restructuration dans le monde du foot.

    - Comment s'est passé le premier contact ?
    - Ils m'ont raconté toute l'histoire et franchement, ma première réaction a été de dire à monsieur Fontenla : « Vendez ! », car il s'est retrouvé avec une patate chaude.
    Il s'est ravisé car il ne trouvait pas forcément quelqu'un pour racheter ses parts. Dans un sens, c'est assez courageux de sa part de rester au club.

    - Quelles fonctions exactes allez-vous occuper ?
    - Pour l'instant, je suis consultant et je suis en mission de sauvetage. J'ai un contrat de 4 mois et je serai payé directement par Alain Fontenla, pas par le Racing. On fera un bilan le 30 avril (à l'issue de son contrat, ndlr). A ce moment-là, on en saura déjà un peu plus sur l'état du club.

    - On parle de vous pour occuper la présidence...
    - J'ai dit à Alain Fontenla que j'étais prêt à occuper ce poste le temps de la restructuration, mais pour l'instant, ce n'est pas fait. Alain Fontenla et Julien Fournier doivent d'abord discuter des modalités de leur séparation. (lire ci-contre)
    Il y avait un désaccord entre les actionnaires et le président, et il fallait bien qu'ils règlent le départ de ce dernier. Mais personnellement, j'aurai pu travailler avec Julien Fournier, dont les compétences sont reconnues.

    - Que pensez-vous de la situation actuelle du Racing ?
    - Je connaissais déjà le dossier mis en circulation par Philippe Ginestet à l'époque où il voulait vendre. Je l'avais étudié en septembre pour un autre actionnaire qui était intéressé par cet achat.
    Globalement, ce dossier est très compliqué, sur le plan sportif comme sur le plan économique. Sur le plan sportif, vous connaissez la situation, l'équipe est relégable en L 2 et il faut redresser la barre.
    Sur le plan financier, le budget est déficitaire à hauteur de 7 millions et il va falloir trouver des solutions, soit avec l'apport de nouveaux actionnaires, soit en améliorant les recettes, soit en vendant des joueurs...
    La bonne nouvelle, c'est qu'Alain Fontenla a décidé de faire face aux problèmes de trésorerie du club.

    - Monsieur Fontenla a donc décidé de ne plus vendre ses parts, comme il en avait l'intention ?
    - Ma mission, je ne l'ai accepté que parce qu'Alain Fontenla va assumer la trésorerie, c'est à dire qu'il va s'assurer que la situation bancaire du club soit toujours au-dessus de zéro. A partir de cette base, on va pouvoir rebâtir.

    - De quelle manière allez-vous procéder pour, justement, restructurer le club ?
    - Deux paramètres semblent contradictoires, car d'un côté, il faut faire face aux problèmes financiers et de l'autre, il faut redonner une dynamique sportive. Mais les soucis du club ne se limitent pas aux problèmes d'argent. Il y a aussi une question de savoir faire. Quand on met de l'argent n'importe comment, ça ne marche pas forcément. Et en tant qu'ancien médecin, je suis plus doué dans l'humain que dans le financier.
    J'ai demandé tous les éléments et je vais refaire un audit complet de la SASP. Je veux faire en sorte que la situation soit éclaircie pour le passage devant la DNCG, car sa décision va être importante.
    Dès lundi, je vais rencontrer les salariés du club pour évoquer mon projet auprès d'eux

    - Que voulez-vous dire aux supporteurs, lassés par tous ces remous au sein du club ?
    - Je les comprends. Mais il faut bien se rendre compte que les événements sur le terrain sont le reflet de l'instabilité qu'il y a derrière, au sein du club. Il faut que le club se transforme. J'ai connu les mêmes soucis à Lille, quand j'y suis arrivé à la fin des années 90. L'équipe était au fond du classement de L 2, les supporteurs avaient caillassé le président... C'était une catastrophe. Quand je suis arrivé, on me prenait pour un malade mental, car tout était pourri. Mais en se donnant du temps, en travaillant, on a réussi à redresser ce club. Voyez où ils en sont maintenant... Pareil pour Nice. Et là-bas aussi, désormais, ça fonctionne.
    Au Racing, une somme d'événements ont fait que l'image du club est mauvaise. Et surtout, elle n'est pas du tout en adéquation avec l'image de la ville de Strasbourg, moderne, jeune, tournée vers l'Europe.

    - Une image encore plus écornée par l'arrivée rocambolesque d'Alain Fontenla...
    - C'est vrai qu'il y a eu une perception catastrophique de l'arrivée d'Alain Fontenla, que ce soit de la part des actionnaires minoritaires ou de la presse. Moi-même, avant d'être impliqué, je n'ai rien compris à cette histoire. Mais encore une fois, ce n'est pas spécifique au Racing, j'ai connu le même genre de choses à Nice ou Lille.

    - Quelles sont vos chances de réussir ?
    - Il y a beaucoup, beaucoup de travail. Depuis une semaine, je vois des rivalités, avec un tas de gens qui se tirent dans les pattes, des actionnaires minoritaires qui partent dans tous les sens, un entraîneur faisant ce qu'il peut et une équipe sans ligne directrice. Et, autour, tous les médias qui amplifient encore le phénomène.
    Forcément, cela ne va pas être simple et le dossier Racing est l'un des plus compliqués que j'ai eus à traiter.
    Il y a un tel retard au sein de ce club... Je ne suis pas devin, mais j'espère qu'on a touché le fond et que le pire est derrière nous.

    DNA

    Personnellement, je le trouve assez convaincant et sincère dans cet interview, et j'espère qu'il a raison quand il dit que le pire est derrière ...
  • athor a écrit, le 2009-12-30 09:00:45 :
    Il s'est ravisé car il ne trouvait pas forcément quelqu'un pour racheter ses parts. Dans un sens, c'est assez courageux de sa part de rester au club.


    Un peu forcé, son courage, quand même...
  • Effectivement, c'est son intérét et son unique chance de pouvoir revendre le club sans perdre d'argent.
    Il lui faut au moins essayer de sauver le club sportivement et remettre un peu d'ordre dans les finances du club.
    Mais ne soyons pas dupe, ce n'est pas l'amour du Racing qui le guide.
  • Vous rigolez ?

    Il va devoir assumer un déficit budgétaire de 7 M€ et au final, rien ne dit qu'il pourra revendre des parts avec une plus-value compensant ces important besoins financiers immédiats.

    Il aurait eu plus vite fait de perdre 800 k€ en revendant à Ciup, que de garder les rennes dans la situation actuelle avec les exigences de la DNGC et le flou sportif complet.
    Personne ne lui a mis un pistolet sur la tempe pour qu'il reste aux commandes, car des portes de sortie, il y en a... et beaucoup moins risquées financièrement, faut pas pousser.
    Dayan a bien dit dans son interview que sa première réaction, c'était d'inviter Fontenla à vendre...
  • father-tom a écrit, le 2009-12-30 09:55:30 :

    Dayan a bien dit dans son interview que sa première réaction, c'était d'inviter Fontenla à vendre...


    Lui aussi a du sentir d'instinct que c'est un gros nul qui n'y connait absolument rien en foot...
  • - On parle de vous pour occuper la présidence...
    - J'ai dit à Alain Fontenla que j'étais prêt à occuper ce poste le temps de la restructuration, mais pour l'instant, ce n'est pas fait. Alain Fontenla et Julien Fournier doivent d'abord discuter des modalités de leur séparation. (lire ci-contre)
    Il y avait un désaccord entre les actionnaires et le président, et il fallait bien qu'ils règlent le départ de ce dernier. Mais personnellement, j'aurai pu travailler avec Julien Fournier, dont les compétences sont reconnues

    Un de plus qui reconnait les compétences de Julien Fournier :-'
  • C'est pas pour rien qu'on le vire.
    La compétence c'est dangereux... :o)
  • En gros et au contraire de Fournier,si ce dernier est présent aujourd'hui c'est qu'il a jugé le discour de Fontenla acceptable.
    Donc entre Fournier et Dayan il y a forcément un des deux hommes qui se sera trompé au final.
    Le problème c'est que l'ex dirigeant marseillais avait bonne réputation,tout en donnant l'impression de vouloir agir pour le bien du club et non le sien donc espérons que le racing ne soit pas perdant au change.
  • Jusqu'en juin!!!!

    On peut dire aa dieu à Gueye, Lacour,Bezzaz,Rodrigo,Pichot,.....
  • Lacour c est pas grave....Ah merde, je viens de toucher à l icone ici....
  • A part Gueye, aucun joueur n'est vendable, ces connards veulent recuperer 4M avec la vente de nos joueurs #-o peut etre une bricole pour Gameiro :(
  • quand on vend Cohade 800.000€ et qu on refuse 2.5 millions pour Fanchone il faut s attendre au pire avec le Racing...
  • C'est vrai que la vente de COHADE a ce prix, puis celle de JAF qui ne s'est pas faite on ne sait toujours pas pourquoi, c'est au bas mot 3 M€ qui manque cruellement.
    Maintenant vendre LACOUR, pourquoi pas mais qu'est ce que ça va rapporter au club ? a mon avis pas grand chose.
  • Bio express

    Né le 25/11/1957 à Paris, Luc Dayan est marié et père de 3 enfants (25, 22 et 18 ans).

    • 1983 à 1989 : médecin généraliste et médecin du sport à Puteaux puis à Paris.

    • 1999 : privatisation du club de football de Lille, puis président (2000/2001).

    • 2001 : privatisation de l'AS Cannes.

    • 2002 : restructuration du capital de l'OGC Nice et mise en place de son organisation managériale.

    • 2003 : conduite de la cession du capital de l'AS Saint Etienne.

    • 2004 : structuration des clubs du Mans (MUC 72), de Rennes et de Valenciennes (VAFC).

    • 2006 : Tentative de « rachat » du PSG pour le compte d'un fonds d'investissement qatari.

    • Juin/juillet 2007 : président du FC Nantes.

    • 2008/2009 : président de l'Entente Sannois Saint-Gratien.

    L'Alsace.fr
  • Au lieu de vendre Gueye, Fontenla ferai mieux de vendre Dayan
  • father-tom a écrit, le 2009-12-30 09:55:30 :
    Vous rigolez ?

    Il va devoir assumer un déficit budgétaire de 7 M€ et au final, rien ne dit qu'il pourra revendre des parts avec une plus-value compensant ces important besoins financiers immédiats.

    Il aurait eu plus vite fait de perdre 800 k€ en revendant à Ciup, que de garder les rennes dans la situation actuelle avec les exigences de la DNGC et le flou sportif complet.
    Personne ne lui a mis un pistolet sur la tempe pour qu'il reste aux commandes, car des portes de sortie, il y en a... et beaucoup moins risquées financièrement, faut pas pousser.
    Dayan a bien dit dans son interview que sa première réaction, c'était d'inviter Fontenla à vendre...


    Bien sûr, c'est rationnel.

    Mais il n'est pas sûr que Fontenla ait eu, en décidant de conserver pendant un temps le club, un comportement rationnel, ou tout au moins prudent, tout financier qu'il est. Dayan, dont c'est le métier, l'a eu en lui ayant conseillé de vendre, genre "lâche la patate chaude avant qu'elle ne te brûle les doigts".

    Je pense moi aussi qu'il lui sera difficile de rentrer dans son investissement en fin de saison (ou plus tard ?) , mais sait-on jamais, et puis Fontenla le voit peut-être autrement dans son esprit à lui.

    Mais surtout, il est tout à fait possible que cet homme ait eu une réaction très personnelle et je miserai bien une grosse piècette sur le fait qu'il ai ressenti une profonde vexation de s'être fait n'avoir de cette manière. Après c'est une affaire de caractère, y en a qui préferrent limiter les dégâts et arrivent à vivre avec un petit sparadrap sur leur amour-propre ; d'autres ne la supportent pas, se débattent violemment, et parfois arrivent à sauver un peu la face.

    Mais aucun amour du Racing là-dedans.
  • Vendre les moins nul ( gros salaire) mais a qui ? Si Fontenla vend les moins nul pour des quiche ( petit salaire) c est pas la penne.
  • http://g-giannini.de/bioprodukte/images/penne.jpg

    :-/


    ... ok, je sors.
  • flow a écrit, le 2009-12-30 22:26:42 :
    Bio express

    • 1983 à 1989 : médecin généraliste et médecin du sport à Puteaux puis à Paris.

    L'Alsace.fr


    Il trouvera peut-être ce qui ne va pas avec Gargorov :o)
  • Il nous dira probablement que gargorov est plutôt un joueur de babyfoot...
  • Et si DAYAN était l'homme qu'il faut pour remettre de l'ordre dans ce bordel ambiant ?
    Encore une fois, il est difficile de juger avant d'avoir vu l'homme a l'oeuvre mais j'aurais tendance a lui donner du crédit.
  • flow a écrit, le 2009-12-30 22:26:42 :
    Bio express

    Né le 25/11/1957 à Paris, Luc Dayan est marié et père de 3 enfants (25, 22 et 18 ans).

    • 1983 à 1989 : médecin généraliste et médecin du sport à Puteaux puis à Paris.

    • 1999 : privatisation du club de football de Lille, puis président (2000/2001).

    • 2001 : privatisation de l’AS Cannes.

    • 2002 : restructuration du capital de l’OGC Nice et mise en place de son organisation managériale.

    • 2003 : conduite de la cession du capital de l’AS Saint Etienne.

    • 2004 : structuration des clubs du Mans (MUC 72), de Rennes et de Valenciennes (VAFC).

    • 2006 : Tentative de « rachat » du PSG pour le compte d’un fonds d’investissement qatari.

    • Juin/juillet 2007 : président du FC Nantes.

    2008/2009 : président de l’Entente Sannois Saint-Gratien.

    L'Alsace.fr

    Faux ! actionnaire majoritaire et président de l'entente sannois saint gratien depuis la saison 2004/2005, club qui a pris 6/0 à Strasbourg en début d'année en coupe de france ! Viré par les élus la veille de la reprise du championnat de cfa car incapable de trouver ne serait-ce qu'UN seul euro pour monter le budget, alors qu'ici certains pensent qu'il a un carnet d'adresses :). Ephémère président du LOSC, viré quelque mois avant la fin de la saison par Halilhodzic, remplacé par Francis Graille (Dayan est fâché avec Graille et Halilhodzic). Parti du LOSC après avoir vendu ses parts, Seydoux a du, d'urgence, mettre plusieurs millions dans le budget sous peine de faillite alors que le LOSC sortait d'une ligue des champions et avait vendu tous ses plus grands joueurs. La force de Dayan ?? Son bagout, un certain charisme, un peu à la Bernard Tapie, il va convoquer les supporters et lorsqu'ils vont ressortir de la réunion ils seront sous le charme. A chaque interview ou déclaration ou réunion il ne manquera pas de parler du LOSC, il fera croire que c'est lui et lui seul qui y a fait des merveilles, ne parlera jamais de Graille encore moins de Halilhodzic ni de sa mise à l'écart de la présidence...
    Lorsqu'il arrive dans un club,il dit qu'il n'a jamais vu ça (idem à Nantes), que c'est de la folie etc... S'il réussit, vous allez en entendre parler durant 50 ans, s'il échoue ça sera la faute des autres ;-) Courage
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