[2008-2009] Châteauroux-RCS | Avant-match
Flux RSS 150 messages · 8.318 lectures · Premier message par zero-zero · Dernier message par takl
-
samhLe retour des tauliers
Depuis un peu plus de deux semaines, Shereni et Marcos sont de retour et leur présence a sauvé le Racing de la catastrophe, vendredi, face à Brest. Avec son milieu zimbabwéen et son attaquant brésilien, le club strasbourgeois peut espérer sortir de l'ornière.
Le Racing serait un peu comme la société italienne du Risorgimento dans les yeux de Tancredi. Devant l'Ancien Régime transalpin touché par les révolutions, le neveu du « Guépard », dans le livre de Giuseppe Tomasi, rend son verdict. « Il faut que tout change pour que rien ne change ».
Dans le sillage de Racing - Brest, qui a poursuivi la poussive série alsacienne débuté en octobre, le président Philippe Ginestet a décidé de ne rien changer. Mais ce n'est pas pour autant que tout ne va pas changer.
Si le 48e entraîneur du Racing est assuré de terminer la saison, Jean-Marc Furlan peut déceler dans l'actualité récente quelques raisons de croire en des lendemains meilleurs. Le technicien n'a pas manqué d'identifier dans le taux de remplissage de l'infirmerie la cause de nombreux maux.
Marcos et Harlington Shereni, tous les deux absents depuis la défaite à Metz et la mi-novembre, manquaient bigrement à sa troupe. Tout change et rien ne change. Comme avec Rodrigo ou Renteria la saison passée, le Racing fait dépendre son sort du comportement de deux joueurs prêtés.
« Un résultat, pas seulement pour le coach, mais pour nous aussi »
Le Brésilien regagnera peut-être Ajaccio en fin de saison, le Zimbabwéen retournera dans ses pénates guingampaises, mais l'un et l'autre auront eu une part active dans un rétablissement, au moins temporaire, que d'aucuns ont cru improbable. A 0-2, l'autre vendredi, le sort de Furlan était scellé.
Deux présences opportunes des deux briscards, au second poteau, pour deux plats du pied au retour des vestiaires et à l'heure de jeu, et la planche où se trouvait le Racing se révélait moins savonneuse.
« On avait conscience qu'il fallait un résultat, mais pas seulement pour le coach, pour nous aussi », note l'attaquant auteur de son 5e but l'autre soir.
« On n'avait pas vraiment conscience de la situation, poursuit Shereni. On ne réfléchit pas par rapport à l'entraîneur. Mais il a juste souligné que l'on était crispé et qu'il fallait être relâché pour attaquer. » Il reste que le 13e point récolté en 13 matches a peut-être sauvé la tête du coach.
Il n'en entretient pas moins un rythme d'escargot qui ne permettra pas d'atteindre les objectifs, le trio de tête et la remontée en L 1. « On est capable de gagner face à n'importe qui, constate Shereni, mais on doit mieux gérer la pression. » Dans ce cadre, le milieu qui a contribué à la remontée de Nantes la saison passée et l'attaquant, en lutte pour contribuer à un maintien serein avec Ajaccio, peuvent apporter leur pierre à l'édifice.
« J'ai souffert en fin de match face à Brest, explique Shereni. Ce n'est que mon 2e match complet depuis trois mois. Mais plus je jouerais des matches et plus je parviendrais à apporter le petit plus. » Dans son cas, c'est l'« amour des duels » et « la taille et le physique », que ses compagnons de l'entrejeu ont peut-être moins.
« Parfois (...) il faut oublier le beau foot »
« Avec Marcos devant, on peut aussi compter sur quelqu'un de très technique, capable de garder le ballon trois ou quatre secondes ce qui donne le temps aux milieux de monter », poursuit le Zimbabwéen. C'est un joueur important. »
Le Brésilien se refuse visiblement à tirer la couverture à lui et le match face aux Bretons ne lui inspire pas que des pensées riantes.
« J'espère que l'on ne regrettera pas les deux points, retient-il. Ensuite, j'essaye de faire ce que le coach demande. Maintenant, l'important, c'est de ne pas prendre de but à Châteauroux. »
En dépit de leurs origines, postes et profils radicalement opposés, les deux sont prêts à s'accorder sur ce que Shereni finit par synthétiser : « Parfois, ça ne sert à rien de jouer au ballon et il faut oublier le beau foot. Chaque week-end, jusqu'à la fin de saison, on va nous rentrer dedans. Si on gagne sans bien jouer, les supporteurs seront contents. »
DNA -
L'adversaire : la Berrichonne de Châteauroux
Ce vendredi 13, le RCS se rendra à Châteauroux en espérant avoir la chance de son côté. Petite présentation de l'adversaire.
Cliquez ici pour lire la suite de cet article -
Surtout bien ménager nos joueurs car ils en ont besoin les pauvres . Ils sont fatigués donc massage , piscine , relaxation , fumette et surtout pas beaucoup d'exercice .
ALLEZ RACING -
L'union pour l'accession
Après les tensions de ces dernières semaines, l'annonce du maintien de Jean-Marc Furlan jusqu'en fin de saison devrait permettre - une fois n'est pas coutume - aux Bleus de travailler plus sereinement pour atteindre l'objectif assigné.
« C'est vraiment spécial, ici, non ? » Ces propos d'un joueur du Racing, pourtant Strasbourgeois depuis quelque temps, datent d'il y a quelques jours. Avant le nul arraché avec les tripes contre Brest vendredi (2-2). Avant que le président Philippe Ginestet ne maintienne le lendemain Jean-Marc Furlan en poste jusqu'à la fin de saison au moins.
L'avenir de l'entraîneur s'inscrivait encore en pointillés. Pourtant, le même joueur confiait, en écho à plusieurs partenaires, que le groupe ne se posait pas la question. « Pour qu'elle se pose, il faudrait une rupture entre l'effectif et le coach. Ce n'est pas du tout le cas. Jean-Marc Furlan encaisse toute la pression sur ses épaules et s'efforce d'en préserver le groupe. Du coup, nous ne la ressentons pas trop. Mais bon, il est tout de même étonnant de voir le club au bord de la crise alors qu'il n'est pas du tout hors course pour la remontée en L 1. »
A la mi-temps contre Brest, alors que Grégory Paisley et les siens étaient menés 2-0, peu d'observateurs auraient parié sur la sortie médiatique du président Philippe Ginestet le lendemain. Ou plutôt auraient-ils parié sur autre contenu que cette confiance renouvelée à son entraîneur jusqu'au 29 mai au moins. Mais l'équipe a su, pour revenir à 2-2, montrer un caractère et un courage que lui a toujours reconnus son entraîneur. « Nous ne nous sommes pas désunis », disait à chaud Stéphane Cassard, « La première mi-temps a été très compliquée, mais nous avons montré beaucoup de forces mentales après le repos. Il en faudra pour atteindre notre objectif. La réaction a été très positive, alors que nous aurions très bien pu sombrer. Vu les circonstances, ce point pris est un bon point. »
Même si l'objectif reste inchangé - la remontée en L 1 - le RCS, par la voie de son président Philippe Ginestet qu'on n'a pas toujours connu aussi fédérateur, a décrété l'union sacrée.
Les désolants sifflets contre Zenke
Une façon de lutter à armes égales avec ses rivaux. « Nos adversaires n'ont aucune pression. Boulogne et Angers étaient en début de saison des candidats déclarés au maintien. Metz disait encore la semaine passée qu'il ne vise pas la remontée. Ici, c'est une obsession », stigmatise Jean-Marc Furlan.
Une obsession dont les conséquences avaient fini par devenir plus paralysantes que motivantes. Surtout avec l'attitude négative d'un public toujours aussi peu supporter et prompt à enfoncer les siens. Vendredi contre Brest, la sortie sous les huées - dès la 36e - du jeune attaquant nigérian Simon Zenke, gamin de 20 ans qui ne fréquente vraiment le groupe pro que depuis cette saison, avait quelque chose de désolant, de pitoyable de la part d'un public précisément sans pitié. « Le contexte strasbourgeois est vraiment à part », ne peut s'empêcher de penser un Furlan qui sait toutefois faire la part des choses : « Les gens qui sifflent sont une minorité et l'attitude de la Meinau n'est pas significative de la chaleur des Alsaciens. »
Ce constat n'exonère évidemment pas les Bleus et leur staff de leurs responsabilités. Sans l'égalisation in extremis de Boulogne contre Metz vendredi (1-1), le RCS pointerait aujourd'hui à 5 longueurs du podium. Pour l'heure, malgré un bilan famélique de 13 points lors des 13 dernières journées, qui lui vaut d'être 17e sur la période, il limite la casse. Aujourd'hui que la paix des braves est signée, il ne peut plus s'en contenter.
L'Alsace -
"JAF" à l'arrêt.
Dans la pluie et le vent, hier matin, l'effectif du Racing s'est consacré à une séance assez tonique. Pierre Ducrocq (genou) et Quentin Othon (reprise) n'étaient evidemment pas sur le pré. De retour d'une longue convalescence, Marcos et Pelé ont été ménagés.
La principale source d'inquiétude pourrait provenir de Jean-Alain Fanchone. Le latéral droit à des difficultés à se remettre d'un coup reçu sur la cheville face à Brest. Le staff médical s'est montré plus rassurant. L'international espoir devrait faire un test ce matin.
DNA -
JAF latéral droit? Ils sont vraiment trop forts aux DNA...
-
Oups! Bien sûr qu'ils sont forts, on rectifiera de nous-mêmes... :))
-
Pour moi c'est une bonne chose que Mulenga soit rétabli pour le match.
Ça relèvera un peu le niveau des castelroussains et c'est là qu'on verra le vrai visage du racing. S'il devienne vraiment des combattants, ou si c'est comme d'hab, des loques qui ne savent que réagir... -
C'est une bonne chose pour le match que Mulenga revienne, on verra peut etre plus de but, mais le racing risque plus de continuer sa descente au enfer!!
-
En même temps il sort de blessure et je ne pense pas qu'il soit en pleine possession de ses capacités...
Alors étant donné qu'il a joué à Strasbourg et qu'il a déjà marqué à l'allez, il aura sûrement la motivation pour rééditer son mini-exploit (Mulenga représente en effet 4% des buts encaissés par le Racing :P 1/25).
Mais je vois quand même mal le capitaine de la Berrichone nous en coller trois... -
D'une manière comme d'une autre, avec ou sans Mulenga, le Racing doit aller à Châteauroux avec un esprit de "mort de faim" et revenir du Berry avec les trois points dans l'escarcelle...Tout autre résultat sera une cruelle désillusion.
-
peut etre qu'il peut pas nous en coller trois, mais notre défense a de sérieux problèmes quand meme !!
regarde le but CSC de Paisley, Pelé qui dégage sur un attaquand brestois -
katzo68 a écrit, le 2009-02-11 10:17:58 : D'une manière comme d'une autre, avec ou sans Mulenga, le Racing doit aller à Châteauroux avec un esprit de "mort de faim" et revenir du Berry avec les trois points dans l'escarcelle...Tout autre résultat sera une cruelle désillusion.
comment ils peuvent avoir un esprit de "mort de faim" si Furlan l'est motive pas !! -
La situation du coach est clarifiée, dès lors, joueurs et consorts vont peut-être pouvoir se remettre au boulot sereinement, non?
-
c'est qui consorts?
-
Ah non mais là je parlais de Mulenga, je ne faisait aucune précision sur les capacités de la défense strasbourgeoise à plomber un match...
Par contre je viens de voir sur france football qu'au final Mulenga serait forfait...mais ça date d'hier...bref on verra ça jeudi ou vendredi.
Mais totalement d'accord avec toi Katzo, tout autre résultat qu'une victoire serait une grande désillusion (une de plus ?)...
Après comme dirait Shereni, sur ce coup on s'en fout qu'ils jouent bien au ballon, il faut les trois points.
J'avais un entraîneur quand j'étais petit, avant chaque match il haranguait: "Allez les gars, vous marquez d'entrée ! Le ballon vous le faites rentrer du cul ou de la bitte je m'en fou ! Faut qu'il rentre ! "
C'était pas très fins, on ne produisait pas un jeu fou, mais cette saison là on avait tout gagnait... -
takl, je voulais bien evidemment parler de notre coach vénéré :))
-
Mouais, je ne serais pas aussi intransigeant avec un besoin de victoire à tout prix. On est pleine mauvaise série, mais qui doit beaucoup à une grande fébrilité derrière. J'aimerais qu'on arrive déjà à retrouver une certaine sérénité défensive au lieu de se lancer à l'assaut du but de manière outrancière et désordonnée. Les castelroussins ont sans doute autant envie d'une victoire que nous, il va falloir savoir encaisser leurs velleités offensives. C'est surtout là que le bât blesse actuellement. Marquer des buts on sait encore faire. Il faut réapprendre à ne pas en encaisser.
-
Bien entendu, je n'ai a aucun moment voulu dire qu'il fallait foncer tête baissée pour les ramener ces trois points. Avec un minimum de rigueur défensive, cela devrait être tout a fait envisageable, non? Va bien falloir que l'on se réveille un jour, de surcroît chez un mal classé qui n'a rien d'un foudre de guerre. Les points perdus bêtement à domicile, va bien falloir commencer à aller les glaner quelque part, surtout lorsque l'on voit la suite des rocambolesques rencontres qui se profilent à l'horizon, ou le Racing aura le droit d'affronter ses concurrents directs à la montée à l'extérieur...
-
Bien evidemment,le Racing doit ameliorer son assise defensive.
Mais,etant donné que le recrutement d'un defenseur central de bon niveau a été négligé lors du mercato,le RCS a t-il des defenseurs centraux assez bons pour jouer la montée ?
Perso,j'en doute.
A moins,d'installer Shereni a ce post.
Et,en esperant que Paisley retrouve un niveau,et une volonté acceptable.
Mais,le fait d'avoir négligé la defense centrale au mercato hivernal,est quand meme hallucinant. -
Mon petit bémol concerne surtout le poste des latéraux...Szelesi, on le sait est complètement à côté de la plaque, mais voilà que JAF commence à faire penser à un feu de paille concernant la régularité de ses performances...Un renfort supplémentaire permettant de créer une saine concurrence à ces deux postes n'aurait pas été superflue :(
Edit: Désolé pour le hors-topic
-
Parce que avec ce genre de discours vous pensez que l'on va gagner à Châteauroux ?
samh a écrit, le 2009-02-11 06:02:27 :
« Un résultat, pas seulement pour le coach, mais pour nous aussi »
...
« On avait conscience qu'il fallait un résultat, mais pas seulement pour le coach, pour nous aussi », note l'attaquant auteur de son 5e but l'autre soir.
Ils osent parler de résultat avec 1 point ramené à la maison? Un résultat à la maison c'est 3 points "et pi fé tout"comme dirait notre ami Philippe Lucas . C'est une mentalité défaitiste tout comme le "faire le dos rond en attendant des jours meilleurs" de Furlan. Ça montre bien que rien ne changera au niveau du discours et de la mentalité de jeu de la part de l'entraineur. On ne peut qu'espérer un sursaut d'orgueil d'une certaine part des joueurs (les nouveaux et les plus motivés) qui pourraient entrainer les autres avec eux en faisant "effet boule de neige".
Je peux me tromper, et je l'espère, mais je doute qu'on l'emportera à Chateauroux. Déjà ne pas prendre de but lors de ce match (comme le souligne Takl) serait un véritable exploit et une très bonne chose vu le niveau actuel de notre défense. -
En soi Fidelio, tu n'as pas forcément tort, et tu as d'ailleurs été cité sur Radiostub à ce sujet...
Mais si l'on y regarde de plus prêt, nous avons Paisley, Pelé, Ducroq et un Shereni qui peut assurer l'intérim...ça fait déjà quatre joueurs ayant la possibilité d'évoluer à ce poste.
Or on a vu que Pelé, malgré son erreur, a dans l'ensemble plutôt tenu la baraque contre Brest. Paisley on ne me fera pas croire qu'i n'a pas le niveau L2, il faut juste qu'il fasse un match référence pour reprendre de la confiance et retrouver son rendement habituel.
Ducroq n'a pas non plus été crédité de mauvaises critiques début 2009, lorsque c'était l'un des seuls à être potable côté strasbourgeois.
Enfin Shereni, qui on l'a vu en début d'année, peut tenir son rang de taulier.
Alors certes la défense n'est pas en confiance actuellement. Mais si cette dernière revient, pour sûr qu'on a la capacité d'avoir un des blocs les plus solide de L2.
C'est la même chose depuis le début de saison, chaque joueur à la capacité de faire quelque chose sur un match, mais tous sont bien trop irréguliers pour pouvoir espérer suivre le même rythme que les lensois ou angevins.
Là on critique la défense sur deux erreurs et des cafouillages contre Brest. Il en fut de même contre Reims.
Mais contre Dijon et Bastia, selon moi, c'est surtout le milieu de terrain et l'attaque qui n'étaient pas au rendez-vous.
Le problème du racing ne tient donc pas uniquement au mercato et à sa défense. C'est un problème de confiance avant tout, et de cohésion d'équipe, dans sa globalité. -
Concernant Paisley je suis plus que sceptique. Son match référence en L2 nous l'avons et il s'est produit contre Boulogne où il avait été tout simplement énorme.
Ce mec est bien trop irrégulier et manque cruellement de concentration et de rigueur pour être défenseur central. Pour ma part, je ne le considère même plus comme un défenseur central et j'aimerai bien qu'on le test ailleurs (latéral ou milieu défensif). -
katzo68 a écrit, le 2009-02-11 10:55:30 : Mon petit bémol concerne surtout le poste des latéraux...Szelesi, on le sait est complètement à côté de la plaque, mais voilà que JAF commence à faire penser à un feu de paille concernant la régularité de ses performances...Un renfort supplémentaire permettant de créer une saine concurrence à ces deux postes n'aurait pas été superflue :(
Edit: Désolé pour le hors-topic
Pour JAF, Bezzaz peut être considéré comme un concurrent. Pour Szelesi effectivement à part Lacour, c'est pas génial.
Pour répondre à Killi, il me semble que Marcos parlait de résultat au moment de la mi-temps. C'est à dire lorsque le racing été déjà mené 2 à 0. Revenir à égalité 45min plus tard reste en soi un résultat.
De plus il précise bien qu'a priori, cette non-victoire implique la perte de deux points.
Enfin, je n'ai pas entendu un seul racingman dire qu'il ne souhaitait pas la victoire vendredi. Ils savent que malgré la proximité du podium, il n'ont pas le droit à l'erreur contre une équipe de ce niveau.
Il faut être inscrit et connecté pour ajouter un commentaire. Déjà inscrit ? Connectez-vous ! Sinon, inscrivez-vous.
