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Au cours d'un mois de mars apocalyptique, Jean-Philippe Sabo, jusque là habitué du flop3, a su tirer son épingle du jeu pour être élu joueur du mois.
Le Racing vient de connaître son pire mois depuis le début de saison. Avec quatre défaites et un match nul, difficile pour les joueurs de s'attirer les faveurs des votants au baromètre.
C'est la bonne surprise de ce mois-ci. Après avoir figuré cinq fois (sur huit) dans le flop3 mensuel, Jean-Philippe Sabo a enfin relever la tête pour apparaître tout en haut du baromètre. Désormais fixé au poste de milieu offensif gauche, grâce à l'arrivée d'Ali Bamba, l'ancien Marseillais peut se consacrer aux tâches offensives, lui qui semblait réfractaire au travail défensif qu'exige le posté de latéral gauche, auquel il a pourtant été formé. Malgré un déchet technique, Sabo a souvent montré de l'envie, surnageant largement lors des rencontres face à Boulogne et Amiens notamment. Les mauvaises langues se sont même frotté les yeux lorsqu'il se mettait à effectuer des replis défensif et à ne plus se promener sur le front de l'attaque. Bref, des efforts visibles qui font de lui, et assez nettement, le joueur du mois de mars. Avec l'arrivée de Jacky Duguépéroux et le début de la mission commando de huit matchs, Jean-Philippe se doit de conserver ce niveau de forme et d'enfin confirmer le rôle que lui confère son statut et son CV.
Derrière Sabo, aucun joueur ne sort véritablement du lot. Ainsi, le second du classement du mois de mars est également un nouveau sur le podium. Arrivé au mois en phase de convalescence, après une rupture des ligaments croisées, Stanislas Oliveira s'est installé dans le 11 à partir du mois de décembre. Mais celui qui était présenté comme un milieu relayeur, c'est à dire une courroie de transmission entre la défense et l'attaque, n'a jamais vraiment convaincu dans ce rôle. Avec un compteur de passes décisives bloqué à zéro et une influence toute relative, Stan déçoit. Toutefois, au cours de mois de mars, quelques frémissements face au Paris FC (où il est toutefois coupable sur le premier but encaissé) et à Luçon ont suffit à le hisser en haut du baromètre. Après sa suspension contre Amiens, il devra enfin prouver qu'il peut être l'un des leaders technique de l'équipe et se montrer enfin décisif.
En troisième position, on retrouve un habitué, l'ancien capitaine Ludovic Golliard. Alors que son absence s'était cruellement faite ressentir durant le dernier trimestre 2013, le bisontin a repris sa place de titulaire. Régulier sans être génial, il reste tout de même la valeur sûr du secteur défensif, malgré les sept buts encaissés au cours du mois. Nul doute qu'avec une stabilité retrouvée autour de lui, le Racing pourra aborder son opération maintien avec une défense correcte.
Plutôt correct face au Paris FC et Amiens, Jérémy Grimm a vu son mois de mars plombé par son expulsion à Luçon, laissant ses coéquipiers mené et en infériorité numérique. Sa réputation de joueur impulsif et sanguin n'est plus à faire, mais celui qui a été alternativement défenseur central et milieu défensif paie là son agressivité mal dosé. Pourtant, il est l'un des seuls à chercher à se faire respecter par son adversaire direct et à montrer la voie dans l'engagement. S'il souhaite jouer un rôle dans ce sprint final, le grand blond devra absolument se canaliser et ne pas répondre aux provocations d'adversaire ayant désormais cerner le personnage. A ce titre, la réception de Colmar, son ancien club, aura valeur de test.
Il est en quelque sorte le héros malheureux de ce mois de mars. Arrivé au tout début du mercato hivernal, Ali Bamba avait réalisé un bon mois de janvier, marqué par sa passe presque décisive pour son premier match contre Colomiers. Malheureusement, la suite n'a fait que rappeler pourquoi l'Ivoirien n'a pas su s'imposer à Metz la saison dernière. Brouillon techniquement, et assez lâche dans son marquage, il a sombré face au Paris FC, à Luzenac, mais aussi et surtout contre Boulogne. Auteur d'un but contre son camp absolument improbable et unique de mémoire de supporters, Bamba a confirmé la malédiction des arrières gauches depuis 2011.
Arrivé en grande pompe et précédé d'une réputation très flatteuse, Sebastian Ribas n'a jamais vraiment su peser au sein d'un secteur offensif atone. Son style de jeu de renard des surfaces nécessitant en effet un bloc haut et un soutien du milieu de terrain, l'Uruguayen se retrouve bien inefficace avec des coéquipiers disposés bien plus bas, d'autant qu'il est loin de son optimum physique. Néanmoins, au cours des dernières semaines, on l'a senti plus mobile et surtout avec une combativité similaire à sa période dijonnaise (la fameuse garra charrúa uruguayenne). Le Racing aura bien besoin de ses qualités de finisseur pour espérer le miracle.
Joueur du mois de janvier: Dimitri Liénard
Joueurs du mois de février: Gauthier Pinaud
Le top 3
C'est la bonne surprise de ce mois-ci. Après avoir figuré cinq fois (sur huit) dans le flop3 mensuel, Jean-Philippe Sabo a enfin relever la tête pour apparaître tout en haut du baromètre. Désormais fixé au poste de milieu offensif gauche, grâce à l'arrivée d'Ali Bamba, l'ancien Marseillais peut se consacrer aux tâches offensives, lui qui semblait réfractaire au travail défensif qu'exige le posté de latéral gauche, auquel il a pourtant été formé. Malgré un déchet technique, Sabo a souvent montré de l'envie, surnageant largement lors des rencontres face à Boulogne et Amiens notamment. Les mauvaises langues se sont même frotté les yeux lorsqu'il se mettait à effectuer des replis défensif et à ne plus se promener sur le front de l'attaque. Bref, des efforts visibles qui font de lui, et assez nettement, le joueur du mois de mars. Avec l'arrivée de Jacky Duguépéroux et le début de la mission commando de huit matchs, Jean-Philippe se doit de conserver ce niveau de forme et d'enfin confirmer le rôle que lui confère son statut et son CV.
Derrière Sabo, aucun joueur ne sort véritablement du lot. Ainsi, le second du classement du mois de mars est également un nouveau sur le podium. Arrivé au mois en phase de convalescence, après une rupture des ligaments croisées, Stanislas Oliveira s'est installé dans le 11 à partir du mois de décembre. Mais celui qui était présenté comme un milieu relayeur, c'est à dire une courroie de transmission entre la défense et l'attaque, n'a jamais vraiment convaincu dans ce rôle. Avec un compteur de passes décisives bloqué à zéro et une influence toute relative, Stan déçoit. Toutefois, au cours de mois de mars, quelques frémissements face au Paris FC (où il est toutefois coupable sur le premier but encaissé) et à Luçon ont suffit à le hisser en haut du baromètre. Après sa suspension contre Amiens, il devra enfin prouver qu'il peut être l'un des leaders technique de l'équipe et se montrer enfin décisif.
En troisième position, on retrouve un habitué, l'ancien capitaine Ludovic Golliard. Alors que son absence s'était cruellement faite ressentir durant le dernier trimestre 2013, le bisontin a repris sa place de titulaire. Régulier sans être génial, il reste tout de même la valeur sûr du secteur défensif, malgré les sept buts encaissés au cours du mois. Nul doute qu'avec une stabilité retrouvée autour de lui, le Racing pourra aborder son opération maintien avec une défense correcte.
Le flop 3
Plutôt correct face au Paris FC et Amiens, Jérémy Grimm a vu son mois de mars plombé par son expulsion à Luçon, laissant ses coéquipiers mené et en infériorité numérique. Sa réputation de joueur impulsif et sanguin n'est plus à faire, mais celui qui a été alternativement défenseur central et milieu défensif paie là son agressivité mal dosé. Pourtant, il est l'un des seuls à chercher à se faire respecter par son adversaire direct et à montrer la voie dans l'engagement. S'il souhaite jouer un rôle dans ce sprint final, le grand blond devra absolument se canaliser et ne pas répondre aux provocations d'adversaire ayant désormais cerner le personnage. A ce titre, la réception de Colmar, son ancien club, aura valeur de test.
Il est en quelque sorte le héros malheureux de ce mois de mars. Arrivé au tout début du mercato hivernal, Ali Bamba avait réalisé un bon mois de janvier, marqué par sa passe presque décisive pour son premier match contre Colomiers. Malheureusement, la suite n'a fait que rappeler pourquoi l'Ivoirien n'a pas su s'imposer à Metz la saison dernière. Brouillon techniquement, et assez lâche dans son marquage, il a sombré face au Paris FC, à Luzenac, mais aussi et surtout contre Boulogne. Auteur d'un but contre son camp absolument improbable et unique de mémoire de supporters, Bamba a confirmé la malédiction des arrières gauches depuis 2011.
Arrivé en grande pompe et précédé d'une réputation très flatteuse, Sebastian Ribas n'a jamais vraiment su peser au sein d'un secteur offensif atone. Son style de jeu de renard des surfaces nécessitant en effet un bloc haut et un soutien du milieu de terrain, l'Uruguayen se retrouve bien inefficace avec des coéquipiers disposés bien plus bas, d'autant qu'il est loin de son optimum physique. Néanmoins, au cours des dernières semaines, on l'a senti plus mobile et surtout avec une combativité similaire à sa période dijonnaise (la fameuse garra charrúa uruguayenne). Le Racing aura bien besoin de ses qualités de finisseur pour espérer le miracle.
Le classement
Joueur du mois de janvier: Dimitri Liénard
Joueurs du mois de février: Gauthier Pinaud
