Saison 2023/2024
Racing Club de Strasbourg

Vol à l'arraché

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Après-match
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Par mediasoc
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Jan Koller © denisub90

Samedi soir, Cannes a ri et Strasbourg a pleuré. Les rouges dans une grande Koller ont arraché le match nul à la dernière seconde.

Fort de sa position de leader au soir de la première journée, Cannes se présentait à la Meinau pour ramener quelque chose sur la Côte d'Azur. Près de 3000 abonnés et quelques 3000 autres curieux se sont présentés à une heure inhabituelle aux abords du Krimmeri pour soutenir le club strasbourgeois.

Ce match a été une opposition de styles pendant 99 minutes. D'un côté, les Strasbourgeois, petits et frêles, procédaient par vitesse et par contres. De l'autre, les Cannois faisaient tourner la balle, cherchaient des coups-francs à 25 mètres du but et envoyaient tout sur Jan Koller, qui a de beaux restes.

1ère mi-temps


Equipe


Ainsi, dès la troisième minute, Ali Mathlouti s'échappait sur le côté gauche et centrait pour Genghini bien placé qui n'avait plus qu'à pousser le ballon dans le but vide. Le festival Koller pouvait commencer : seul dans les airs, il proposait déviations et têtes vers le but en croisant ses longs doigts pour que ça rentre. Souvent, les coups de têtes de Casque d'or passaient au ras des montants de Régis Gurtner.

Finalement, c'est à la 31' que Jan Koller marquait, de la tête of course, sur un corner dans les six mètres. Sikimic et Bah n'y pouvaient rien. Il faut dire qu'à côté de Jan Koller, toutes les équipes ont l'air de l'équipe nationale des nains de jardin.

Juste avant la mi-temps, Genghini récupérait un ballon dans les pieds de l'adversaire et après une course vive et rapide, passait la balle en profondeur pour Mathlouti qui prit de vitesse son adversaire avant de se battre dans les 10 derniers mètres contre des adversaires bien revenus. Une frappe aussi soudaine ne pouvait que faire mouche. La mi-temps était atteinte sur un score plutôt flatteur, où le RCS montrait une fougue liée à sa jeunesse et un réalisme rassurant pour l'avenir.

2ème mi-temps


Equipe


C'est avec Billy Ketkeo que le RCS se devait de faire fructifier son avantage. La première occasion de Cannes fit courir un frisson dans le stade, Bah devant sauver sur sa ligne face aux attaquants adverses. En face, Julien Outrebon reprit de demie volée une balle perdue au coin gauche de la surface de réparation cannoise. Le gardien sortit ce tir puissant qui faisait rugir de plaisir la Meinau.

Les esprits avaient tendance à s'échauffer au ras du sol. Koller s'en prenait à Bah après avoir joué coude contre coude. L'arbitre, très spécial, avait tendance à s'éloigner à 20 mètres des rassemblements de joueurs en furie, laissant les esprits se refroidir avant de sortir un carton jaune pour un Cannois et un Strasbourgeois (à un moment, Mathlouti, à un autre, Genghini).

70', Ketkeo demandait à Donzelot d'effectuer une touche sur Hadji pour qu'il cherche à dévier la balle. Comme à l'entraînement, ce même Billy reçut l'offrande d'Hadji à 16 mètres et pouvait ajuster le gardien d'un tir en lucarne, bien que dévié par une main pas assez ferme.

La jeunesse du Racing n'a pourtant pas pu contenir la roublardise et l'expérience des Rouges et Blancs. A la suite d'un coup de pied arrêté, une action confuse débouchait sur la réduction du score à la 73'. Sur un tir de Compan, Sikimic avait le malheur de dévier la balle qui loba Régis Gurtner. Il restait alors vingt minutes pour tenir le score.

Les 5 dernières minutes


Equipe


A la 96' et des poussières, Jan Koller prouvait qu'il n'avait pas les pieds palmés et ajustait Gurtner pour dégouter tout un stade, pourtant heureux de voir le spectacle proposé.
L'arbitre pouvait alors quitter le terrain sous les sifflets et les chants poussant au rapprochement entre les êtres humains.

Il faut préciser que Cannes a toujours obtenu les coups francs qu'ils recherchaient. L'arbitre a été très généreux pour les rouges alors que les mêmes fautes n'étaient jamais sifflées pour les Strasbourgeois. Le temps additionnel pléthorique accordé a été fatal aux Strasbourgeois.

Spécial Bonus : les titres auxquels vous avez échappé :
- J'ai ri Cannes et j'ai pleuré Strasbourg
- Genghini's Cannes
- Cannes, aïe
- Palme d'or du Jury arbitral

mediasoc

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